« Tous ensemble derrière<br> le Futuroscope »

Principal point de discussion, ce matin, du vote du budget prévisionnel 2014, la subvention exceptionnelle de 8ME au Futuroscope a rallié tous les suffrages de l’assemblée départementale.

Nicolas Boursier

Le7.info

Sa présence dans la coulisse des sessions mensuelles du Conseil général est plutôt rare. Mais ce matin, Dominique Hummel ne pouvait manquer de prêter une oreille attentive aux délibérations de l’assemblée départementale. Car c’est peut-être l’avenir de « son cher » Futuroscope qu’y a vu se dessiner, peu après midi, le président du conseil de surveillance du parc. 

Dans la litanie des subventions 2014 soumises au vote des conseillers généraux, « la nécessité de restructuration du parc » a mobilisé toutes les énergies. Toutes les synergies, devrions-nous écrire. Car c’est à une belle unanimité que droite et gauche ont reconduit leur soutien indéfectible au porte-drapeau touristique de la Vienne. Au point de susciter, chez le président Claude Bertaud, ce vibrant hommage : « Je constate que le sujet fait fi des clivages politiques et que nous sommes tous derrière le Futuroscope. Merci à vous. »
En jeu, l’adoption d’une obole exceptionnelle de 8ME sollicitée par la Compagnie des Alpes pour le Plan de Développement 2014-2017 du deuxième parc d’attractions français. Un plan estimé au total à 54ME, pour le financement duquel la CDA elle-même a consenti, en dehors de ses engagements contractuels de 10 ME annuels, une rallonge de 6ME. Manquaient donc 8ME que le « CG » a accepté d'abonder, sur quatre ans (2,5ME sur 2014 3,2ME sur 2015, 1,95ME sur 2016 et 0,35ME sur 2017). 
 
Aide à la « survie »
Cinq d’entre eux seront officiellement consacrés à des aménagements immobiliers de mise aux normes et de conformité, les trois autres à de nouvelles infrastructures pour les futures attractions du parc. « Sur cette tranche-là de crédits, nous espérons avoir un retour sur investissement rapide, à travers la réévaluation des loyers », a éclairé le porte-parole du groupe d’opposition, Gérard Barc, ce dernier parlant même d’aide à la « survie », pour une entité qui a vu sa fréquentation baisser en 2013. « Le Futuroscope n’en est pas encore à craindre pour sa survie, a nuancé Dominique Hummel à l’abri des arbitrages politiques. Mais il a besoin de ce second souffle qui impulse la dynamique. La décision du Conseil général va nous permettre de nous développer, de proposer au public de nouveaux centres d’intérêt et donc de relancer la machine économique. » Dont acte…
 

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