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Le Regard de la semaine est signé Jean-Luc Terradillos.
Elson, ce choc des extrêmes face au leader Boulogne peut-il constituer un déclic ?
« Tous les matchs sont décisifs, même si, là, nous devons effacer la défaite d’Orchies. A domicile, on n’a pas le droit de lâcher, même face au leader. Gagner peut être un déclic. Si on le gagne, on se posera moins de questions derrière… »
Comment expliquez-vous cette fébrilité dans le money-time ?
« Effectivement, à Orchies, on n’a encore pas su négocier les cinq dernières minutes. Dans les matchs, on baisse les bras, alors qu’on devrait élever notre niveau de jeu. C’est ce qui nous pénalise. On a encore beaucoup de choses à travailler, d’autant plus parce qu’on ne gagne pas. »
Poitiers descend de Pro A. Est-ce que le fait d’être attendu par tous les adversaires vous met une pression particulière ?
« Personnellement, je ne ressens pas cette pression, je savais où je mettais les pieds en signant ici. Je suis déjà monté avec Dijon, je sais donc ce qu’il faut faire. Mais c’est vrai que chaque match est une finale contre nous pour les autres équipes. »
A l’image de l’équipe, vous faites un début de saison décevant, avec peu de temps de jeu…
« Je n’ai effectivement pas eu beaucoup de temps de jeu (13,7mn/match), mais c’est un choix du coach. Je dois plus apporter en défense, au rebond… Le reste viendra. Il faut que je sois dans le rythme en défense pour me sentir mieux en attaque. »
Comment jugez-vous cette équipe de Boulogne, surprenant leader de Pro B ?
« C’est une équipe qui joue bien au basket, qui court beaucoup, est adroite… Angelo (Ndlr : Tsagarakis), il va falloir l’éteindre. Quant à Peacock, Mitchell ou Cheriet, il faudra aussi les surveiller. Germain Castano fait du bon boulot. Maintenant, on va essayer de faire tomber cette équipe à Saint-Eloi. Il ne faudra pas prendre d’éclat dès le début, sinon on va se fatiguer à remonter. »
Photo David Bernardeau
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