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Le Regard de la semaine est signé Jean-Luc Terradillos.
Nantes libéré, le PB sous pression
Catégories : Société, Social, Solidarité Date : dimanche 10 novembre 2013
Avec des moyens modestes, l’Hermine de Nantes réalise un début de championnat honnête, tout juste auréolé de deux succès précieux sur Orchies et Lille. Mais comme le PB86 n’est pas souverain à Saint-Eloi, la méfiance est de rigueur...
1995-2013. À l’instar d’Aix-Maurienne, Nantes cultive une certaine fidélité à la Pro B. L’Hermine entame sa dix-neuvième saison dans l’antichambre de l’élite, avec un mélange d’angoisse et d’optimisme. L’angoisse, c’est d’abord celle d’une saison proche du précipice, comme la dernière (16e). Une saison ratée, qui a coûté sa place au technicien poitevin Guillaume Quintard, parti à Blois. L’optimisme, c’est celui du vent du renouveau qui souffle sur la Loire-Atlantique, avec l’éternel assistant Franck Colineau aux manettes et quelques jeunes pousses qui frappent à la porte.
N’empêche, les premiers faits d’armes de cette Hermine new-look semblent mi-figue mi-raisin. En dehors de la perf’ face à Châlons-Reims (88-69), Nicolas Gayon et ses troupes n’ont brillé que face à des formations de deuxième partie de tableau (Denain, Rouen, Orchies, Lille). En même temps, le dernier succès après prolongation sur Lille permet à l’Hermine de presque équilibrer son bilan (5v-6d).
Durham, danger numéro 1
Franck Collineau a déjà procédé à deux retouches aux postes 1 et 5. Jawan Carter a quitté le navire après trois semaines de compétition (8pts, 4 d’évaluation), cédant la place de patron à l’Italien Anthony Raffa (16,9pts, 3pds). A l’intérieur, la blessure de Todd O’Brien a précipité l’arrivée du jeune Wesley Witherspoon, vu sous le maillot des Spurs en pré-saison 2012-2013.
Jusque-là, l’intégration de l’ancien étudiant de Memphis est compliquée, même s’il a sorti une performance de chois contre les Nordistes (14pts, 7rbds). Mais le véritable danger de cette équipe s’appelle Allen Durham (19pts, 12,3rbds) Son duel au rebond avec Laurence Ekperigin et Moustapha Fall promet déjà. Mais Poitiers ne devra pas se focaliser uniquement sur le meilleur joueur de Pro B à l’évaluation (24,2). Les N’Diaye, Cissé, Gayon ou Soliman sont également capables de sortir des performances de choix. L’autre samedi, face à Orchies, c’est Alexis Desespringalle qui a offert la victoire aux siens. Alors, méfiance…
Repères
12e journée de Pro B, Poitiers Basket 86 (14e, 4v-7d)-Hermine de Nantes Atlantique (13e, 5v-6d), mardi 12 novembre, 20h à Saint-Eloi. Arbitrage de MM. Creton et Roux.
Rebond attendu
La troisième défaite du PB86 après prolongation à Bourg a évidemment plongé un peu plus Ruddy Nelhomme et les siens dans le doute. Le PB ne compte désormais plus qu’un succès d’avance sur le premier non relégable, le SPO Rouen. Autant dire qu’après cinq claques d’affilée, Poitiers a intérêt à réagir dès mardi contre Nantes. Une équipe courte en rotation, largement à sa portée, mais… devant au classement ! Dans l’Ain, Poitiers a une nouvelle fois été trahi par son adresse (15/27 aux lancers), comme contre Aix à Saint-Eloi (4pts dans le dernier quart). Décidément, il manque toujours un ingrédient pour achever le travail, à domicile ou à l’extérieur. L’arrivée de Jeff Greer sur le poste 2 permettra-t-elle d’inverser la tendance ? «Il ne faut pas s’attendre de lui qu’il soit le sauveur», tempère Ruddy Nelhomme. Le triple champion de France (2002, 2005, 2008) arrive des Etats-Unis où il s’entretenait physiquement. «Mais il lui faudra au moins quinze jours pour retrouver le rythme de la compétition, même si nous avons besoin de gagner maintenant», abonde son entraîneur. Sa présence aura au moins le mérite de soulager Ingram ou Souchu à l’arrière et à l’aile. Et si Harley confirme ses bonnes dispositions du moment, le PB pourrait trouver un peu de stabilité à l’arrière. Ingram est revenu de Bourg avec une béquille à la cuisse, Fall avec une petite entorse de la cheville, mais les deux tiendront leur place. A eux de retrouver concentration et lucidité en fin de match. Car Nantes arrive sans pression après sa victoire face à Lille. «C’est ce qui rend cette équipe d’autant plus dangereuse», concède le technicien poitevin.
La troisième défaite du PB86 après prolongation à Bourg a évidemment plongé un peu plus Ruddy Nelhomme et les siens dans le doute. Le PB ne compte désormais plus qu’un succès d’avance sur le premier non relégable, le SPO Rouen. Autant dire qu’après cinq claques d’affilée, Poitiers a intérêt à réagir dès mardi contre Nantes. Une équipe courte en rotation, largement à sa portée, mais… devant au classement ! Dans l’Ain, Poitiers a une nouvelle fois été trahi par son adresse (15/27 aux lancers), comme contre Aix à Saint-Eloi (4pts dans le dernier quart). Décidément, il manque toujours un ingrédient pour achever le travail, à domicile ou à l’extérieur. L’arrivée de Jeff Greer sur le poste 2 permettra-t-elle d’inverser la tendance ? «Il ne faut pas s’attendre de lui qu’il soit le sauveur», tempère Ruddy Nelhomme. Le triple champion de France (2002, 2005, 2008) arrive des Etats-Unis où il s’entretenait physiquement. «Mais il lui faudra au moins quinze jours pour retrouver le rythme de la compétition, même si nous avons besoin de gagner maintenant», abonde son entraîneur. Sa présence aura au moins le mérite de soulager Ingram ou Souchu à l’arrière et à l’aile. Et si Harley confirme ses bonnes dispositions du moment, le PB pourrait trouver un peu de stabilité à l’arrière. Ingram est revenu de Bourg avec une béquille à la cuisse, Fall avec une petite entorse de la cheville, mais les deux tiendront leur place. A eux de retrouver concentration et lucidité en fin de match. Car Nantes arrive sans pression après sa victoire face à Lille. «C’est ce qui rend cette équipe d’autant plus dangereuse», concède le technicien poitevin.
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