Deux ministres, zéro annonce

Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l'État, et Valérie Fourneyron, ministre des Sports, étaient, cet après-midi, dans la Vienne. Une visite éclair et sans enjeu.

Florie Doublet

Le7.info

Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative, et Marylise Lebranchu, son homologue chargée de la Réforme de l’Etat, de la décentralisation et de la fonction publique, étaient en déplacement, cet après-midi, au Creps de Boivre. « Les Creps sont de formidables outils pour porter les priorités du gouvernement, qu'il s'agisse du sport et de la santé, de l'emploi et de la formation, du haut niveau de formation ou de l'ancrage dans le paysage local », a énuméré la ministre des sports à son arrivée.

Tout au long de leur visite, Valérie Fourneyron et Marylise Lebranchu ont pu découvrir les différentes facettes de ce site de quarante hectares. Elles ont été particulièrement impressionnées par le Centre d'analyse d'images et performances sportives, fondé en 1998. Grâce à lui, les entraîneurs des sportifs peuvent mesurer et analyser les mouvements de leur poulain. Alicia Mandin, championne du monde de natation en sport adapté, a d'ailleurs effectué une démonstration. Le chef du département Caips, François Durant, a également présenté une selle d'équitation spécialement conçue pour les personnes en situation de handicap. « Le but est de rendre totalement autonomes les sportifs », a t-il expliqué. Cette selle a été brevetée et commercialisée cette année. « On innove dans le secteur du sport ! », a souligné Valérie Fourneyron.

Lors d'une conférence de presse express (les journalistes n'ont pu poser que trois questions), les deux ministres ont rapidement présenté le projet de l'Etat de transférer les Creps aux Régions. Les contours n'ont pas encore été dessinés. « La loi sera écrite en 2014, a affirmé Marylise Lebranchu. L'objectif est d'améliorer la gestion publique. » Pour rappel, sous le gouvernement Fillon, huit Creps avaient été supprimés. Celui de Boivre était passé tout près de la guillotine.

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