Guillard ne s’affole pas

En difficulté depuis les trois coups du championnat de Pro B, Pierre-Yves Guillard (2,01m, 29 ans) garde confiance dans son jeu. « J’ai conscience que je dois apporter plus au groupe », estime « Byf » avant le déplacement des siens, samedi, à Saint-Vallier. Entretien.

Arnault Varanne - @Avaranne

Le7.info

Partager sur :

Pierre-Yves, comment jugez-vous le début de saison du PB86 en Pro B ?
« On vient d’enchaîner trois victoires de suite, donc c’est bien. Même si nous ne sommes pas extraordinaires, nous gagnons et c’est l’essentiel. Au Portel, nous n’étions peut-être pas prêts à jouer ce genre de matchs. Depuis, on a resserré la défense et ça se passe mieux. En Pro B, surtout à l’extérieur, où il y a de l’ambiance, encaisser le moins de points possible est essentiel. C’est indispensable pour une équipe comme la nôtre qui a de l’ambition. »

Quel est le niveau de cette Pro B, que vous aviez quittée en 2009 ?
« C’est difficile à dire après six matchs, même s’il y a de très bonnes équipes. Le niveau est assez relevé, avec de bons Américains, de jeunes Français et quelques-uns, comme Karim, qui viennent de Pro A. »

En comparaison du trio Ingram-Souchu-Ekperigin, vous semblez un peu en retrait depuis le début de la saison…
« Il faut en effet que je trouve ma place dans cette nouvelle équipe. Au début, j’avais un peu d’appréhension par rapport à mon dos, mais ça va mieux. Je dois me libérer, revenir à des choses simples. Il faudra que je réponde présent quand Justin, Karim ou Laurence seront un peu moins bien. Ce qui me rassure, c’est que les gars ont confiance en moi. Il n’y a pas de raison que ça ne revienne pas… Et puis, l’équipe gagne, donc il n’y a pas de psychose. »

« Limiter l’impact intérieur de Saint-Vallier »

Le prochain match à Saint-Vallier s’annonce chaud, face à une équipe revencharde. La clé pour s’imposer dans la Drôme ?
« C’est une équipe qui joue beaucoup sur l’euphorie en attaque, capable de marquer beaucoup de points. Il faudra limiter leur impact, notamment à l’intérieur où ils ont beaucoup de densité. Je connais bien Harry Disy, avec lequel j’étais en équipe de France jeunes. »

La gestion des matchs à répétition vous pose-t-elle problème ?
« Honnêtement, le staff gère bien les temps de récupération. C’est sûr que bénéficier d’un jour en plus, comme cette semaine, c’est bien. Maintenant, la préparation a été faite en conséquence. J’ai plus d’appréhension par rapport au long trajet en bus jusqu’à Saint-Vallier. Mon dos n’aime pas trop ça ! »

Photo Seb Jawo