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Dallo : « Pas l’intention de reculer »
Catégories : Société, Social, Solidarité Date : jeudi 07 février 2013
Auteur d’une belle prestation à Strasbourg, Boris Dallo marque des points dans la rotation poitevine. A la veille d’un match essentiel face à Paris, le minot du PB donne le tempo.
Boris, que vous a-t-il manqué pour vous imposer à Strasbourg (63-69), sur le parquet du co-leader ?
« Dans l’ensemble, on a fait un bon match, dans la droite ligne des dernières semaines. Mais, à la fin, nous avons pêché sur les pertes de balle et des tirs manqués. Strasbourg a fait le trou comme ça… »
A titre personnel, vous avez joué vingt minutes, avec une belle ligne de stats à la clé (7pts, 5rbds, 12 d’évaluation)…
« J’ai la confiance du coach, je me sens bien dans ma tête, donc j’essaie d’apporter des choses à l’équipe. Mon jeu commence à ressortir, j’espère que ça va continuer comme cela. Je suis toujours dans l’optique de progresser. Plus j’ai de minutes, plus j’en profite. »
Comment abordez-vous vos duels avec des meneurs d’expérience ?
«Les mecs en face, ils ont 26-27 ans. Ils veulent me marcher dessus parce que je suis jeune et que je viens d’arriver. Mais je n’ai pas l’intention de reculer. Mon rôle, c’est de gérer l’équipe, de la remettre sur les rails, tout en prenant les tirs ouverts. Le poste 1, c’est un poste d’expérience, donc il va falloir un peu de temps avant d’apprendre les ficelles. Mais je suis le relais du coach sur le terrain et, même si j’ai 18 ans, je dois prendre mes responsabilités.»
Quelle est l'étincelle qui permettrait à cette équipe de se remettre en selle et de s’éloigner de la zone rouge ?
« Je pense qu’il nous manque une petite série de victoires, ce que nous avions fait en novembre. Après, la machine sera lancée. Il faut retrouver ces automatismes et travailler plus dur. On sait ce qu’on a à faire. »
Le fait d’être à nouveau relégable est-il facile à gérer avant de recevoir Paris ?
« Nous savions dès le début de la saison que nous jouerions le maintien. On est dans la course, à nous de rester solidaires et d’affronter les situations difficiles en équipe. »
Justement, quelle est la recette pour dominer Paris, une équipe que le PB n’a jamais battue en Pro A ?
« C’est une équipe portée sur l’attaque, avec quatre gros scoreurs, Diot, Albicy, Williams et May. Il va falloir les contrôler et gérer le rythme du match parce que Paris aime courir. Si on tombe dans ce jeu-là, nous sommes sûrs de perdre. Il faudra ralentir le jeu de par notre pression défensive. »
Au-delà du parquet, vous êtes en terminale STG à Saint-Jacques de Compostelle. Est-ce facile de concilier les deux activités ?
« C’est une période où je suis un peu fatigué. Mais je suis motivé pour avoir ce bac en fin d’année, donc je vais faire en sorte de continuer à bosser. J’y arriverai. »
Photo Mickaël Planes
Pratique
19e journée de Pro A, Poitiers Basket 86 (15e, 6v-12d)-Paris-Levallois (6e, 10v-8d), samedi 8 février, 20h à Saint-Eloi. Arbitrage de MM. Chambon, Thepenier et Amrani.
Le PB sur la défensive
Le souvenir du match aller est encore dans toutes les têtes. A Coubertin, juste avant les fêtes le PB86 s’était brûlé les ailes (65-90) en laissant Paris pratiquer son jeu, fait de courses et de tirs en première intention. Il va de soi que Ruddy Nelhomme aura insisté cette semaine sur la capacité du « PL » à « imprimer un gros impact offensif », mais aussi à « défendre tout-terrain avec des trappes ». Eh oui, face au quatuor Albicy-Diot-Williams-May, défendre dur ne suffira peut-être pas. La déconvenue chez le co-leader alsacien l’a démontré. « On a besoin de victoire, surtout chez nous, avance le coach du PB. On doit être encore plus dans la rigueur, la lucidité, prendre davantage soin de la balle. Les bonnes prestations ne suffisent pas pour gagner les matchs. » De son côté, Christophe Denis appelle ses troupes à « être bonnes dans l’intensité, l’exécution et courir ». « Il ne faudra pas subir la pression défensive adverse et rester ensemble », renchérit l’entraîneur parisien sur le site Internet du club. Précision importante, le « PL » reste sur trois défaites en championnat (Strasbourg, Roanne, Gravelines). A signaler que Poitiers se produira avec la même équipe qu’à Strasbourg, autrement dit sans Justin Gray ni un hypothétique remplaçant...
Le souvenir du match aller est encore dans toutes les têtes. A Coubertin, juste avant les fêtes le PB86 s’était brûlé les ailes (65-90) en laissant Paris pratiquer son jeu, fait de courses et de tirs en première intention. Il va de soi que Ruddy Nelhomme aura insisté cette semaine sur la capacité du « PL » à « imprimer un gros impact offensif », mais aussi à « défendre tout-terrain avec des trappes ». Eh oui, face au quatuor Albicy-Diot-Williams-May, défendre dur ne suffira peut-être pas. La déconvenue chez le co-leader alsacien l’a démontré. « On a besoin de victoire, surtout chez nous, avance le coach du PB. On doit être encore plus dans la rigueur, la lucidité, prendre davantage soin de la balle. Les bonnes prestations ne suffisent pas pour gagner les matchs. » De son côté, Christophe Denis appelle ses troupes à « être bonnes dans l’intensité, l’exécution et courir ». « Il ne faudra pas subir la pression défensive adverse et rester ensemble », renchérit l’entraîneur parisien sur le site Internet du club. Précision importante, le « PL » reste sur trois défaites en championnat (Strasbourg, Roanne, Gravelines). A signaler que Poitiers se produira avec la même équipe qu’à Strasbourg, autrement dit sans Justin Gray ni un hypothétique remplaçant...
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