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Le Futuroscope, la dette et... Jean-Louis Borloo
Catégories : Société, Social, Solidarité Date : dimanche 17 juillet 2011Ancien ministre d’Etat et président du Parti radical, Jean-Louis Borloo a visité le Futuroscope ce matin, en compagnie de Jean-Pierre Raffarin. Il en a profité pour révéler le contenu d’une lettre écrite au Président de la République, dans laquelle il lui demande de «convoquer le Parlement» et «d’informer les Français» sur la crise de la dette dans l’Union européenne.
Officiellement, il ne figure pas dans la liste des candidats à l’élection présidentielle de 2012. À la question d’une journaliste de TF1, Jean-Louis Borloo répond d’ailleurs qu’il n’est «toujours pas en campagne» (sic). Reste que son tour de France des régions passait aujourd’hui par la Vienne. Le Futuroscope, le Cned, l’institut Pprime… Le président du Parti radical a arpenté la Technopole du Futuroscope au pas de charge, au côté de l’ancien Premier ministre et sénateur de la Vienne, Jean-Pierre Raffarin.
Au cours de son mini-périple dans le Poitou, l’ancien ministre de l’Ecologie a visité «Ma maison pour agir», le projet de Michel Chevalet initié en 2009 avec sa bénédiction ; et découvert « Les yeux grands fermés» ainsi que «Le Petit prince». Une distraction suivie d’un exercice plus politique : la révélation d’une lettre adressée au Président de la République. Dans cette missive, Jean-Louis Borloo invite Nicolas Sarkozy à convoquer «le Parlement en session extraordinaire». «Il faut que le Parlement se réunisse en congrès pour informer les Français de la situation de la crise, qui n'est pas seulement une crise grecque mais une crise de la zone euro, de la zone dollar», explique-t-il.
«La situation actuelle n’est plus un problème technique ou budgétaire, mais engage la communauté nationale pour les décennies à venir », détaille l’ancien ministre de l’Ecologie dans son courrier. Qui ajoute : «J’ai le sentiment que ma demande paraît raisonnable. » Le président du Parti radical espère que son «appel de Poitiers» permettra de préparer au mieux le sommet des chefs d’Etat de jeudi. «Je souhaite que ce ne soit pas un emplâtre sur une jambe de bois, des signaux doivent être annoncés.» À titre anecdotique, Jean-Louis Borloo a fait cette déclaration solennelle depuis Le Cristal, le restaurant gastronomique du Futuroscope. De là à n’y déceler qu’une histoire de cuisine électorale…
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