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Le couperet est tombé. Ekidom vient d’augmenter ses loyers pour près de 92% des locataires de son parc situé dans Grand Poitiers. Cette hausse, appliquée dès le 1er janvier, s’élève à 3,26% et « n’est pas liée à une problématique interne à Ekidom », insiste la directrice générale, Stéphanie Bonnet. Cette décision est dictée par des contraintes rencontrées par de nombreux bailleurs sociaux à l’échelle nationale. « Le modèle économique actuel du logement social ne fonctionne plus. » Parmi les raisons de cette hausse, les besoins de réhabilitation et d’entretien, l’augmentation des coûts d’emprunt liée au livret A à 3% (il va baisser à 2,4% le 1er février), une taxe annuelle de 4M€ consacrée à la réduction de loyer de solidarité (RSL) ou encore un manque de financements publics. « La participation de l’Etat pour les constructions neuves ne représente que 2,5% », confie la présidente d’Ekidom, Elisabeth Naveau-Diop.
« Cette augmentation est indispensable pour la pérennité d’Ekidom et du logement social », poursuit l’élue, qui perçoit cette hausse comme « un crève-cœur pour tout le monde ». Un dialogue avait été engagé dès juillet entre les représentants des locataires et la direction du bailleur afin de convenir ensemble de cette augmentation. « Le loyer, c’est le premier poste de dépenses du foyer et à côté tout a augmenté », se désole Pierrette Réau, représentante des locataires pour la CNL 86. Un premier scénario avec une augmentation à 2,5% avait été proposé, puis un second à 2,72% mais le rejet de la loi de finances en octobre a conduit à cette hausse de 3,26%, appliquée au taux de l’indice de référence des loyers. Certains logements ne seront pas concernés : « Ceux classés F et G mais aussi ceux situés à Saint-Eloi, plus grands donc déjà plus chers », précise Elisabeth Naveau-Diop. De plus, les APL augmentant, les 56% de bénéficiaires de cette aide « ne vont pas sentir cette hausse ».
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Ludivine Gonthier. 27 ans. Peint sa vie au gré de ses joies et de ses peines, guidée par son seul instinct. A élu domicile au bord du Clain, dans un atelier troglodyte loin des tumultes de la vie parisienne. Signe particulier : ne passe pas une journée sans peindre.