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Faciles à poser, résistants, financièrement abordables, les revêtements de sol en polychlorure de vinyle -PVC en langage courant- s’adaptent à toutes les envies. Qualité suprême : un pouvoir esthétique inimitable.
Des sols, il en recouvre à la pelle. Tous les jours, toute l’année, depuis des lustres. En très grande majorité pour du collectif privé ou du public, du social ou de l’Etablissement recevant du public (ERP). Mais des particuliers aussi, Stéphane Rousseau connaît les besoins. Et sur le sujet, le dirigeant associé de Prosol, à Beaumont-Saint-Cyr, se veut catégorique : « Le vinyle, il n’y a rien de mieux ! » Dans cette grande famille, une cheffe de meute en pleine croissance : la LVT. « Luxurious Vinyl Tiles » dans le langage de Shakespeare, « Dalles de vinyle de luxe », dans la langue de Molière. Une version moderne et ô combien courtisée du (plus) traditionnel rouleau de PVC. « Au domicile des particuliers comme dans les bâtiments recevant du public, les sols en LVT sont de plus en plus utilisés, convient le solier. Non seulement ils sont résistants à l’usure et au fort trafic, comme le PVC, mais en plus, leurs motifs sont extralarges et étonnants de réalisme. »
On dirait du bois…
Sous la forme de dalles ou de lames, rigides ou flexibles, à coller ou, mieux encore, à clipser, les « LVT » sont faciles à assembler et adaptées à tous les types de pièces. Y compris à une salle de bains ou une cuisine. Leur structure, généralement faite d’une sous-couche en PVC, de trois couches superposées, une décorative imprimée, une d’usure et une de traitement renforcé en surface, les rend particulièrement étanches et résistantes à la plupart des agressions. Le grain des lames et le chanfrein des arêtes épousent en outre toutes les originalités et tous les reliefs, prenant l’aspect ici du bois ou du béton, là du marbre ou de la pierre.
Doté d’un pouvoir de séduction proche de celui de la LVT, le PVC dit « hétérogène » se différencie de son pendant, l’« homogène », par la multiplicité des couches qui le constituent (base en PVC souple, armature en voile de verre, usure, décor imprimé…) et une plus grande diversité de coloris et de motifs. Présenté en lés eux aussi faciles à assembler, il convient tout naturellement aux intérieurs de maisons, son alter ego monocouche, hyper résistant à l’usure et au poinçonnement, se destinant plus volontiers aux endroits à forts passages, comme les hôpitaux ou les halls d’hôtels.
In lino veritas ?
Parce qu’ils font partie l’un et l’autre de la famille des vinyles, on les fond souvent dans le même moule. Et pourtant, entre linoleum -« lino » pour les intimes- et PVC, que de différences ! De structure, d’abord. Quand l’un, le PVC, s’affiche en pur produit de l’industrie pétrochimique et affirme son statut de matière synthétique, l’autre revendique haut et fort ses origines 100% naturelles, avec farine de bois ou de liège, toile de jute en sous-face, résines et huile de lin en catalyseurs d’énergie. Différents, PVC et lino le sont aussi sur le plan de la mise en œuvre. Très facile pour le premier, beaucoup plus délicate pour le second, très rigide et peu malléable. Si la gamme des décors et motifs proposés par l’un et l’autre est relativement proche, elle reste malgré tout plus étendue pour le PVC. Enfin, et c’est là le gros point de décalage, la fragilité du lino et sa perméabilité en font un matériau à proscrire dans certaines pièces, telles la cuisine et la salle de bains. Dans une chambre ou au salon, en revanche, il fera merveille. Le PVC, lui, ne craignant pas les infiltrations, se prête volontiers à un entretien à l’eau, rapide et aisé, et peut trouver place dans n’importe quel recoin de la maison. Sauf, peut-être, à la cave. Encore que...
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