
Hier
Vous disposez du 19e budget et de la 18e masse salariale. Comment expliquez-vous les résultats exceptionnels de l’équipe ?
« D’abord, je dois souligner une chose. Pour des raisons personnelles, j’ai failli arrêter de coacher après mon expérience en Chine (aux Liaoning Flying Léopards, ndlr). Ma carrière d’entraîneur n’a pas démarré comme je le souhaitais... J’en profite donc aujourd’hui à fond. Je prends vraiment du recul et j’essaie de dire à mes joueurs d’être à 100% dans le moment présent. »
Quatrième après
30 journées, c’est...
(il hésite) « J’ai la chance d’avoir des joueurs très impliqués et qui jouent vraiment les uns pour les autres. Il y a une stat’ « absurde », nous avons la meilleure évaluation collective de Pro B (105,6) depuis trente ans ! Moi, j’ai toujours eu confiance en ce groupe. Maintenant, on se dit : pourquoi pas nous ! »
Après le maintien acquis, les play-offs sont-ils désormais le nouvel objectif du club ?
« Quand j’ai signé ici, mes ambitions allaient au-delà du maintien, je l’ai dit aux dirigeants dès le premier entretien. C’est la première fois que je mets mon identité de A à Z sur une équipe. On est conscient de vivre une saison remarquable mais pas encore aboutie. On veut aller au bout des choses. »
Un mot sur Christopher Dauby, l’un des leaders de cette équipe. En quoi a-t-il progressé ?
« Il apporte énormément sur le terrain (10,7pts, 3,5rbds en moyenne, ndlr), bien sûr, mais aussi en dehors, dans le vestiaire. Christopher est quelqu’un qui prend soin des autres. C’est un garçon sain. »
Vous avez gagné face à Blois, à Boulazac. La confiance est-elle un puissant moteur de réussite ?
« Blois, à l’aller, nous a montré le standard qu’il fallait atteindre pour performer. Le fait de les jouer les yeux dans les yeux au retour a été un bon signal de notre progression. Après, gagner à Boulazac sans marquer 90pts est aussi intéressant car cela veut dire que l’équipe est capable de s’adapter. »
Comment jugez-vous cette équipe du PB86 ?
« C'est une équipe extrêmement agréable à voir, pas de jouer contre elle ! Elle évolue avec beaucoup de rythme, les gars se partagent la balle avec beaucoup d’options offensives, même si Blair a des qualités au-dessus de la moyenne. Il faudra bien se préparer à les contrarier. »
Après Poitiers, Luc Loubaki a signé chez vous. Vous a-t-il donné quelques renseignements ?
(rires) « Non, non, j’ai un assistant (Vladimir Nestorovic, ndlr) qui fait ça très bien. J’ai tout ce qu’il me faut en termes de renseignements. »
Vous aviez fait une pige de six matchs comme joueur au PB en 2016-2017. Quel souvenir en gardez-vous ?
« Je remplaçais Jeff Greer à l’époque, oui. C’était un passage éclair en fait. Mais je côtoie Poitiers depuis ma première année professionnelle à Nantes, en 2006. Par expérience, je sais que c’est une équipe très dure à jouer chez elle. Il y a vraiment un public qui pousse ! »
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Hier
Thierry Renoux. 54 ans. Aveugle de naissance. Fondu de musique. Pianiste de talent. A vécu quatorze ans aux Etats-Unis. Est revenu à Poitiers après le décès de son épouse Christine. A partagé le piano de Stevie Wonder. Signe particulier : doté de l’oreille absolue et d’une modestie à l’avenant.