Hier
Noël avant l’heure à l’Arena
A l’issue d’un match très serré, le PB86 a fini par l’emporter face à Pau à l’Arena Futuroscope (77-72). De bon augure avant de clore l’année à Orléans vendredi prochain.
Il suffit parfois de presque rien pour se rendre la vie plus douce. Sur les rails de votre destinée, une chaise -ou un fauteuil, c’est comme vous voulez !- glissera à son gré pour vous combler d’aise. Le monte-escalier électrique ? L’antidote à votre mal-être !
Rendre le quotidien des personnes âgées, handicapées et/ou dépendantes moins douloureux, c’est le quotidien de Jean-Marc Chambet et de ses équipes. Si, depuis 2006, l’entreprise A.M.S. de Fontaine-le-Comte place son expertise dans la vente, l’installation et la modernisation d’ascenseurs publics, de plateformes élévatrices et de monte-charges et monte-plat, elle s’est aussi spécialisée dans la distribution et la pose de chaises monte-escalier et d’ascenseurs privatifs. Au fronton de ses exigences, une étude de « faisabilité » préalable à toutes ses interventions. « Seul un examen minutieux de l’escalier porteur, de sa forme, de l’état de ses marches et des murs adjacents est capable de nous dire si les besoins et les attentes du client peuvent être satisfaits », explique l’ascensoriste. La largeur du support, notamment, est une condition essentielle à la validité du projet. Lorsque les marches font en-dessous de 70cm de large, il est en effet très difficile, pour ne pas dire impossible de faire se juxtaposer un rail et l’espace nécessaire pour monter et descendre à pied.
Passé l’écueil de cet examen liminaire obligatoire, la pose est quasiment un jeu d’enfant pour des professionnels aguerris. Surtout s’il s’agit d’un monte-escalier droit. La fixation d’un rail sur toute la longueur des marches, au plus près du mur pour libérer l’espace nécessaire à un passage à pied, est la face visible de l’iceberg. La face immergée, ce sont le cœur, électrique, du dispositif, calfeutré par le rail, et les branchements associés. La cerise sur le gâteau ? L’assemblage des différents éléments du siège (assise, dossier, repose-pied, accoudoirs…), lui aussi facile à réaliser. « La première qualité d’un bon monte-escalier, illustre Jean-Marc Chambet, c’est la capacité de son moteur à assurer un mouvement fluide et stable, qui préservera son utilisateur de toute dépense physique. »
Ce mouvement, et ce quel que soit le modèle d’escalier (droit, tournant, hélicoïdal…), c’est l’usager lui-même qui l’impulse, à l’aide des boutons d’appel accessibles en bas et en haut de l’escalier et de la télécommande positionnée sur l’accoudoir. Ni effort, ni risque de chute. Car là encore, les fabricants ne lésinent plus sur la sécurité. Ceintures, systèmes d’arrêt d’urgence, capteurs d’obstacles et même dispositif d’appel intégré en cas d’arrêt subit ou de problème technique… sont autant d’accessoires qui n’ont rien d’accessoire.
Contact : A.M.S., 58, rue du Vercors à Fontaine-le-Comte. Tél. 05 49 03 32 93.
De nombreuses aides sont possibles pour alléger la note de l’installation d’un fauteuil monte-escalier. C’est le cas du crédit d’impôt « accessibilité », auquel peuvent prétendre, sous certaines conditions de ressources et pour des travaux réalisés et facturés avant le 31 décembre 2025, les personnes présentant un handicap d’au moins 50% et/ou les plus de 60 ans bénéficiaires de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA).
Cette aide autorise la prise en charge de 25% du coût d’achat et d’installation d’un monte-escalier électrique, mais aussi d’un ascenseur privatif ou d’une plateforme PMR, dans la limite de 5 000€ pour une personne vivant seule, de 10 000€ pour un couple. Depuis cette année, ce dispositif n’est toutefois plus accessible qu’aux revenus dits « intermédiaires ». Les plus modestes doivent se tourner vers MaPrimeAdapt. Infos sur solidarites.gouv.fr/maprimeadapt.
A noter qu’une TVA de 5,5% est appliquée aux travaux d’amélioration et d’aménagement de l’habitat, ainsi qu’aux équipements permettant l’accessibilité des PMR. Dont les fauteuils monte-escalier. Cette TVA réduite est proposée aux propriétaires de logements achevés depuis au moins deux ans, mais également aux locataires en situation de handicap justifiant d’un accord écrit de leur bailleur pour la réalisation de travaux d’adaptabilité.
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