L’année dernière, 2 239 cambriolages ont été commis dans la Vienne, en particulier en périphérie de Poitiers, selon les chiffres dévoilés par la préfecture de la Vienne lors de son bilan de la sécurité intérieure en janvier dernier. Un nombre d’atteintes aux biens en progression de 14% par rapport à 2022 et qui ne laisse pas d’inquiéter les autorités. A l’échelle nationale, 500 000 cambriolages sont à déplorer tous les ans. Face à ce fléau, le marché de la protection individuelle est naturellement en croissance, sachant que seulement 8% des maisons individuelles seraient dotées d’un système de télésurveillance.
Le plus classique reste encore de faire équiper son habitation d’une caméra et de bénéficier d’un abonnement à une plateforme d’appel qui vous préviendra en cas d’intrusion. Les acteurs nationaux bien connus sur la place continuent de prendre des parts de marché. Mais à côté de cette offre de centrale « classique », se développent des solutions encore plus élaborées. Les alarmes connectées à votre box Internet vous permettent par exemple de surveiller vous-même votre maison depuis votre smartphone. En cas d’intrusion ou de départ de feu, vous recevez une alerte instantanément.
Autre « nouveauté en vogue » : le développement de capteurs intelligents dans la maison et aux abords capables de détecter des présences intrusives et un changement brusque de température. Là encore, vous êtes immédiatement prévenu. L’autre tendance en matière d'alarmes pour la maison est l'utilisation de systèmes de reconnaissance vocale. Ceux-ci peuvent être utilisés pour commander l'alarme, allumer et éteindre les lumières, et même régler la température. Ces systèmes peuvent être contrôlés à l'aide de la voix, ce qui les rend pratiques et faciles à utiliser. Encore plus élaborées, la reconnaissance faciale !
Les tendances émergentes en matière d'alarmes pour la maison comprennent en effet la technologie de détection de visage. Ces systèmes peuvent être utilisés pour détecter les visages inconnus et envoyer une alerte à l'utilisateur. Ils peuvent aussi servir à reconnaître les membres d’une famille et les laisser entrer sans avoir à saisir un code ou scanner un badge.
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Ward Hamoush. 22 ans. Réfugié syrien en France depuis 2016. En attente de la nationalité française. Ancien étudiant poitevin en musicologie. Donne des cours en Vendée. A raconté son parcours d’exil sur la scène du dernier TEDx Poitiers, l’autre samedi. Signe particulier : modèle d’intégration.
