Administrateur de l’UFC-Que Choisir de la Vienne, Frédéric Siuda évoque cette semaine l’apparition d’un nouveau repère pour les consommateurs.

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Parmi les revendications exprimées lors de la crise du monde agricole, figurait la question de la concurrence, du fait de l’origine des produits. De nombreuses actions dans les grandes surfaces ont visé à dénoncer les marchandises d’origine étrangère proposées à la clientèle. Aussi ce nouveau visuel vient à point nommé cet été pour éclairer nos consciences de consommateurs. Ce logo, un rectangle bleu ou noir affiché sur l’emballage des produits transformés, indiquera la provenance des trois principaux ingrédients entrant dans la composition du produit. Nous pourrons aussi disposer d’un schéma type camembert indiquant la part relative de chaque pays dans la composition du plat. Cette démarche permettra de lutter contre certaines pratiques trompeuses, préjudiciables à nos agriculteurs, comme l’usage du drapeau français, lorsqu’aucun ingrédient ne provient de France.

A ce jour 80 marques adhèrent à la démarche, dont 13 enseignes de la distribution, soit en gros 10 000 références dont nous connaîtrons la traçabilité. C’est déjà bien. Mais l’UFC Que Choisir déplore que ce logo, comme celui du Nutriscore, ne soit pas obligatoire. Il y aurait aussi la possibilité de dématérialiser ces informations par un QR code, mais le client aura-t-il la patience de dégainer son smartphone pour découvrir les secrets de fabrication de sa pizza ou de ses lasagnes ? Rappelons qu’aujourd’hui les produits alimentaires non transformés font l’objet d’une information obligatoire sur l’origine géographique.

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