Trop chaude ma véranda ?

C’est la crainte principale des candidats à l’acquisition d’une véranda : 
qu’aux premières chaleurs venues, leur nouvelle pièce à vivre se transforme en sauna. Quelques conseils bien sentis sauront les orienter vers des solutions éclairantes et faire en sorte que l’été ne soit pas un enfer.

Le7.info

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Leur pavillon de Migné-Auxances a poussé il y a maintenant près de douze ans. Cela ne fait que deux mois que Muriel et Sébastien, la quarantaine triomphante, se sont résolus à franchir le Rubicon du changement. A l’horizon de leurs envies, une extension en forme de révolution. Une pièce à vivre en plus, mi-salle à manger, mi-séjour-télé. Voire un espace lecture ou travail. Un havre de paix en tout cas. En un mot une véranda !

Deux mois que le choix est arrêté donc. Mais deux mois, aussi, que l’inquiétude guette. « Nous avions la place en extérieur de faire réaliser une extension en dur, mais la véranda s’est imposée à nous par son côté esthétique et le cachet qu’elle donnerait à la maison, explique Muriel. Reste l’appréhension de devoir dépenser beaucoup d’argent pour l’équiper des systèmes de protection les plus efficaces. »

Car tel est bien le nœud du problème : une véranda, même dotée de profilés à rupture de ponts thermiques et de panneaux de toit hyper isolants, peut vite devenir « invivable » 
si ventilation, aération et barrières anti-soleil ne sont pas au rendez-vous des exigences. « Les trois professionnels que nous avons mis en concurrence nous ont tous dit la même chose, appuie Sébastien. Qu’il ne fallait en aucun cas sacrifier le confort et tout miser sur le gain de place, la fonctionnalité et l’esthétique. Car si dès 11h du matin en plein été, on ne peut plus rester derrière des parois vitrées, tous ces beaux principes volent en éclat. »


Des rideaux 
pour commencer

L’investissement dans un minimum d’équipements a donc été un passage obligé pour le couple, qui a un temps failli se résoudre à réduire la superficie de son futur nid douillet pour faire entrer son projet dans les clous financiers, avant de finalement fermer les yeux sur ces « dépassements d’honoraires » 
et se faire plaisir. A leur tableau de chasse, dans un premier temps, une climatisation murale réversible, qui rafraîchit donc l’été et chauffe l’hiver,
et des rideaux thermiques installés en intérieur pour combattre le rayonnement. « La clim-chauffage n’est pas obligatoire, sauf quand on destine la véranda à un usage permanent, comme ce sera notre cas, justifie la maîtresse de maison. Pour les protections, on a aussi entendu parler de films autocollants anti-UV que l’on pouvait apposer aux fenêtres, mais ça faisait un peu gadget. On a préféré les rideaux. On verra bien à l’usage. » Peut-être aussi se résoudront-ils un jour à aller plus loin sur le chemin de l’esthétique et du confort, avec l’ajout de brise-soleil, de stores zip et/ou micro-perforés, voire de volets roulants automatisés, dont des modèles de plus en plus performants fleurissent sur le marché. Un jour peut-être !


Pour l’heure, la véranda n’est pas encore là. Muriel et Sébastien l’auront début septembre. A une période qui se prête encore aux bains de soleil en extérieur et à la nécessité d’un intérieur protégé. Obligation des premiers jours ? Penser à aérer au maximum le soir et le matin de très bonne heure. La fraîcheur ainsi accumulée sera d’autant plus appréciable qu’elle contribuera à repousser les affres de la canicule. Au moins quelques heures. Message reçu !

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