Hier
Noël avant l’heure à l’Arena
A l’issue d’un match très serré, le PB86 a fini par l’emporter face à Pau à l’Arena Futuroscope (77-72). De bon augure avant de clore l’année à Orléans vendredi prochain.
« C’est toujours moi qui m’en charge ! » « Dis tout de suite que je ne le fais jamais ! » « Presque jamais… » « Toi alors, toujours à grossir le trait ! » « Pas toujours » « … Mais presque toujours. Et puis tu veux en venir où ? Je ne fais jamais rien, c’est ça ? » « Si, si, tu respires toujours, ça compte ! »
« Toujours » et « jamais » font partie de ces mots « épineux » que l’on emploie aussi bien pour « dénoncer » ou « prouver » que ce que l’on affirme est la seule réalité. La description prend le chemin d’une réalité figée et immuable. Dans la plupart des contextes, il existe pourtant des nuances et exceptions rendant les déclarations absolues « toujours » et « jamais » peu fiables. Voici quelques façons d’en parler autrement :
1. Contextualiser. Les situations varient en fonction du contexte. Par exemple, plutôt que de dire « Tu fais toujours cela », vous pourriez dire « Cela se produit très souvent, même s’il y a des moments où ça n’est pas le cas ».
2. Utiliser des termes moins absolus. Utilisez des termes plus nuancés comme « souvent », « rarement » ou « habituellement ». Par exemple, au lieu de dire « Tu ne m'écoutes jamais », vous pourriez dire « J’ai l'impression que bien souvent, tu n'écoutes pas ce que je dis ». Même si vous pensez parler à une plante verte, cela sera plus précis.
3. Reconnaître les exceptions. Soulignez les exceptions pour atténuer l’effet absolu des mots. Par exemple, vous pourriez dire « Même s’il y a des exceptions, cela se passe généralement de cette manière... »
4. Exprimer les nuances. Souvenez-vous de la complexité des comportements humains. Les gens et les circonstances évoluent avec le temps, rendant souvent les déclarations absolues inappropriées.
5. Favoriser la communication ouverte. Encouragez un dialogue ouvert où chacun peut exprimer ses sentiments et ses expériences sans généraliser. Dites par exemple : « Nous pourrions parler de ce que l’on ressent et que nous observons en ce moment. »
En reconnaissant les limites des mots « toujours » et « jamais » et en adoptant une approche plus nuancée, nous pouvons éviter les malentendus et favoriser des relations plus harmonieuses, sans conflit et ça, c’est « toujours » mieux !
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