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Cette semaine, nous voici de nouveau à New York ! J'ai envie de vous partager ce petit coup de « boost » qui vient me chercher chaque fois que je séjourne ici… Certes, les Américains sont loin de n'avoir que des qualités. Mais on peut néanmoins s'arrêter un instant pour leur reconnaître cette ressource inégalable : la positivité. Ce petit côté « yes, we can ! » qui fait qu'on décide que c'est peut-être possible, et sûrement même que ça va bien se passer !
Il me suffit dès le matin de regarder par la fenêtre pour le vérifier très concrètement. Du 15e étage de notre appartement, je peux contempler la valse des voitures et des taxis jaunes tout en bas, sur la 9e avenue. Le matin, vers 8h, il y a un moment que je ne manquerais pour rien au monde. Celui de l'arrivée des enfants à l'école.
Tout d'abord, le chauffeur descend du bus et se place au milieu de la chaussée, pour s'assurer qu'aucune voiture n'aurait l'idée de transgresser ce rituel. Puis un à un, les enfants descendent du bus, sagement harnachés chacun avec son cartable sur le dos. Ils trottinent alors joyeusement vers le chauffeur et ce dernier leur donne à chacun un clap dans la main, comme pour se souhaiter mutuellement une journée belle et chanceuse. Et tout ragaillardis par ce petit signe du destin, ils trottinent de plus belle jusqu'à l'entrée de l'école, gravissent joyeusement les marches et disparaissent alors de mon champ de vision alors qu'ils entrent dans le bâtiment.
C'est peut-être ce cercle vertueux enclenché dès tout petit qui fait qu’aux États-Unis j'ai parfois l'impression qu'on passe son temps à se souhaiter le meilleur. Au café, en entrant dans l'ascenseur, et puis en en sortant... « Welcome to CVS », me lance joyeusement la jeune fille au t-shirt rouge assorti à l'enseigne de la même couleur qui orne les murs de New York. C'est comme si on faisait partie de la famille, avec le sentiment d'être accueilli, et surtout considéré.
Lorsque je quitte le magasin, la jeune fille me lance d'un air enjoué : « Have a good one ! ». Mais… une bonne quoi ? Finalement, on ne sait pas. Cette formule incroyable me donne finalement un élan inattendu, l'envie de partager à mon tour cette générosité joyeuse. Finalement, qu'importe si l'on ne sait plus vraiment ce qu'on souhaite à l'autre, si ce n'est du bien, du bon, du bonheur en quelque sorte.
Alors, cette semaine, « have a good one ! ». Souhaitez-vous le meilleur et décidez que c’est possible. Offrez-le aussi à ceux que vous croisez, vos collègues et amis, vos proches, ceux qui vous sont chers, et ceux peut-être aussi à qui vous n’avez rien souhaité depuis longtemps. Très belle journée à vous et choisissez d’être heureux !
Lien vers l’audio : https://audmns.com/RvKOJxr.
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