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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
60 millions. La locomotive touristique de la Vienne a accueilli en août son soixante millionième visiteur depuis son ouverture (cf. p. 16), en 1987. Ce sera la seule barre de fréquentation franchie en 2023. « A 20 000 près », le Futuroscope ne dépassera pas le cap des deux millions, malgré 100 000 personnes supplémentaires accueilles. La faute à ? « Notre progression s’est surtout faite jusqu’au pont de l’Ascension », analyse Rodolphe Bouin, président du conseil de surveillance. Après, juillet et août ont été plus mitigés, sans doute en raison des problèmes de pouvoir d’achat. » La météo chagrine puis torride ? « On a tous les ans des phénomènes un peu comparables, ça ne joue qu’à la marge. » Le patron du parc classe ses clients en trois catégories. « Ceux qui font l’aller-retour pour nous sont venus, les vacanciers qui viennent depuis leur lieu de vacances aussi. En revanche, peu de gens se sont arrêtés sur la route des vacances... »
2023 restera tout même comme un excellent cru. D’abord parce que les écolodges ont fait le plein presque dès le début des vacances scolaires -100% de taux de réservation en août-, ensuite parce que la progression du chiffre d’affaires est « à deux chiffres ». Enfin parce que la satisfaction a été au rendez-vous. « Cela restera une très bonne année, on est vraiment content », ajoute le dirigeant. Sachant que 2022 s’était bouclée sur un chiffre d’affaires à 112M€, l’exercice actuel renforce la stratégie de renouvellement du Futuroscope. Son plan 2025 (300M€ d’investissements) se poursuit, avec la livraison de la plaza au printemps et, surtout, de l’Aquascope au 1er juillet 2024. « Nous allons aussi proposer un nouveau spectacle dans Le Kube en février et trois nouveautés à Futuropolis. » En résumé, le rythme des inaugurations ne va pas faiblir.
Reste à savoir comment les questions liées au pouvoir d’achat évolueront dans les semaines et mois à venir. Car l’office de tourisme de Grand Poitiers a lui aussi constaté un recul de l’activité des acteurs du tourisme par rapport à 2022, année exceptionnelle faut-il le souligner : -7,5% pour les hôtels par rapport à 2022, -2,4% de locations de particuliers à particuliers. « En 2023, les épisodes météorologiques (fortes chaleurs, ndlr), combinés aux difficultés économiques, ont poussé une partie des voyageurs français à repenser leurs plans de vacances, privilégiant des destinations offrant un climat plus tempéré et adaptant leurs budgets à un contexte économique plus contraint », analyse Bénédicte Breuls, directrice de l’office de tourisme de Grand Poitiers, dans une note de conjoncture.
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