mardi 24 décembre
La première année à l’université de Poitiers est redoutée ou attendue, c’est selon, par les néo-bacheliers. Pauline, Mathieu et Loane s’y préparent à leur manière, sachant qu’un mois d’accueil est prévu pour faciliter leur immersion.
Depuis son enfance, Pauline rêve de devenir sage-femme. Son bac en poche au lycée Marcelin-Berthelot, à Châtellerault, la jeune fille démarre une double licence accès santé et espagnol. « J’ai regardé des témoignages vidéo de personnes qui ont fait comme moi, même si c’est assez nouveau comme formation, glisse-t-elle. J’ai passé un bon moment sur le site de la fac, le forum des étudiants (Crem).... pour prendre toutes les infos et les contacts utiles. » Pauline le sait, elle change d’univers avec « une nouvelle méthode de travail à trouver », les déplacements vers Poitiers, des cours en amphithéâtre, etc. « Au lycée, les heures de cours remplissent la journée. Là, il va falloir trouver une bonne organisation et ne pas s’éparpiller. Les partiels de décembre arrivent vite ! »
« Un passage obligé »
Néo-bachelier et futur magistrat -c’est son souhait-, Mathieu ressent « un mélange d’appréhension et d’excitation » à quelques jours de sa rentrée en fac de droit, le 4 septembre. « Un passage obligé », plaisante-t-il, un peu refroidi par les quelque 400 étudiants attendus. « Je sais que pour devenir juge, je dois en passer par là, ça ne me dérange pas ! » Histoire de remplir le réservoir de sa voiture -il a fait le choix de rester chez ses parents, à Thuré-, Mathieu devra caser dans son emploi du temps un petit job à Auchan Châtellerault, le week-end. D’où la nécessité de « bien s’organiser » le reste de la semaine. C’est la clé pour les étudiants qui « cumulent » par nécessité.
« Dans la vie d’adulte »
Loane, elle, vise une licence de Lettres étrangères appliquées (LEA), également à Poitiers. « Une formation qui me permet de garder des matières telles que le droit, la gestion, l’économie, se réjouit-elle. J’ai hâte de découvrir les études supérieures, d’entrer vraiment dans la vie d’adulte. » Contrairement à Pauline et Mathieu, Loane aura son propre appartement. Et même si elle « appréhende un peu la solitude », la jeune Availlaise sait qu’elle retrouvera pas mal d’amis à Poitiers. Pour autant, pas question de galvauder l’essentiel : la réussite de ses études. « En fac, si on ne travaille pas, personne ne nous pousse à le faire. » Qu’elle se rassure, le taux de réussite en licence à Poitiers s'élève en moyenne à 63% de diplômés.
DR Université de PoitiersÀ lire aussi ...
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