Aujourd'hui
Le Poitiers Basket 86 a repris le chemin de l'entraînement la semaine dernière avec un groupe très renouvelé, au sein duquel le revenant Kevin Harley fait désormais partie des anciens. L'arrière a grandi entre Boulazac et Chalon-sur-Saône et revient avec beaucoup d'envie dans son club formateur.
Pourquoi avoir choisi de revenir à Poitiers après la montée en Betclic Elite avec Chalon ?
"J'ai déjà failli revenir il y a deux ans... Je serais revenu même en Nationale 1 (il a longtemps hésité avant de signer à Chalon, ndlr). Je m'inscris dans la durée avec ce club, qui m'a formé. Poitiers, c'est un endroit où je me sens bien, où je connais tout le monde. Je n'avais pas envie de "finir ma carrière" dans cinq-six ans sans autre objectif."
Qu'est-ce qui a changé pour vous en quatre ans entre Boulazac et Chalon ?
"Forcément, j'ai un peu mûri sur certains points mais je reste plus ou moins le même. J'ai connu des hauts et des bas à Chalon, où je n'ai pas joué autant que je le voulais. Maintenant, nous sommes montés et je ne regrette rien mais je suis motivé pour revenir tel que je suis parti."
Justement, vous aviez un statut de joueur confirmé en 2019. Avec quel statut revenez-vous ?
"Je reviens pour jouer et faire ce que j'ai fait il y a quatre ans, au moins (14,7pts, 4,5rbds et 3,2pds contre 6,6pts, 1,9rbd et 1,3pd en 2022-2023). J'aurai plus ou moins le même rôle. Maintenant, il faut que la mayonnaise prenne au sein du groupe, qui est très sain humainement. Ce sera la clé de notre saison. On veut se maintenir."
En quoi la Pro B a-t-elle changé par rapport à la saison où le PB est descendu en Nationale 1 ?
"Il y a une plus grande homogénéité entre les équipes de Pro B. Je suis incapable de dire qui va se maintenir ou monter. Il faudra d'abord savoir prendre les matchs à domicile."
Que vous inspire l'Arena Futuroscope ?
"C'est une salle qui a l'air géniale. Le PB a un mauvais ratio là-bas, mais je ne suis pas superstitieux et j'ai hâte de jouer à l'Arena."
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