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Cette fois, il y est ! A 25 ans, Valentin Ferron participe à son premier Tour de France, avec le Team TotalEnergies. Dans un bon état de forme, le cycliste poitevin s'est déjà illustré sur la première étape au Pays basque. Entretien.
Vous attendiez-vous à être sélectionné sur ce Tour de France ?
« Depuis le début de la saison, l’équipe comptait sur moi. J’étais dans la présélection au mois de mars, puis au stage en altitude en mai, dans la Sierra Nevada, avec les autres présélectionnés. J’ai eu le feu vert lors du championnat de France. Les choses sont allées assez vite depuis ! Je suis soulagé d’être fixé et aussi très heureux de me lancer sur mon premier Tour de France. C’est un rêve d’enfant qui se réalise. »
On vous a vu en forme au championnat de France (13e)...
« La condition physique est bonne, je me suis préparé pour cela et ça paye. C’est vrai qu’au championnat de France, c’était un parcours exigeant dans des conditions pas simples… Ce sera pareil sur le Tour, qui est l’épreuve cycliste la plus dure au monde. Je me sens de mieux en mieux, j’aborde la course assez sereinement. »
« Je continue de progresser »
Quel sera votre rôle au sein de Team TotalEnergies ?
« Essayer de me glisser dans des échappées. Il y a pas mal d’étapes escarpées et vallonnées, de belles opportunités pour les baroudeurs. On verra un peu au jour le jour, en fonction des résultats de la veille. On se présente avec une équipe assez complète au départ, autour de Peter Sagan qui jouera le sprint. L’objectif collectif, c’est au moins une victoire d’étape. »
Est-ce que cette sélection sur le Tour valide votre progression linéaire ?
« Mes résultats sont encore meilleurs cette année (quatre podiums dont une victoire à Paris-Camembert en avril, sa 3e chez les pros). Je continue de progresser en fin de course, en étant capable de tenir et d’aller au bout. Même si j’ai déjà fait un grand Tour (87e sur la Vuelta en 2020, ndlr), je suis dans la découverte, dans l’apprentissage. Mais je vais tout donner pour réussir à faire quelque chose et ne pas avoir de regrets à Paris. »
Derrière la Grande Boucle, il y aura le Tour Poitou-Charentes (22-25 août). Vous en serez ?
« Il faudra voir comment mon Tour de France se termine… Mais oui, j’espère être au départ du TPC. C’est toujours agréable de courir à domicile, sur des routes qu’on connaît bien. La famille et les amis font le déplacement. C’est une épreuve assez atypique qui me tient à cœur. »
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