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Noël avant l’heure à l’Arena
A l’issue d’un match très serré, le PB86 a fini par l’emporter face à Pau à l’Arena Futuroscope (77-72). De bon augure avant de clore l’année à Orléans vendredi prochain.
A l’occasion de la Journée mondiale de la colonne vertébrale, ce vendredi, certains cabinets de chiropraxie ouvrent leurs portes et proposent des bilans personnalisés. L’occasion d’apprendre à mieux connaître cette pratique de thérapie manuelle.
La chiropraxie, c’est quoi ?
C’est la forme de thérapie manuelle la plus répandue au monde, reconnue par l’Organisation mondiale de la santé. Cette technique a vocation à détecter, traiter et prévenir des troubles neuro-musculo-squelettiques, à savoir douleurs cervicales et dorsales, maux de tête, blessures à la suite d’un traumatisme... Ainsi que toutes les conséquences de ces dysfonctionnements (qualité moindre du sommeil, par exemple). « Il s’agit de redonner une fonction optimale au corps », précisent Sarah Preterre et Vincent Boige, chiropracteurs au centre Summum, qui a ouvert il y a seulement quelques jours à Poitiers.
Quelles différences avec l’ostéopathie ?
Là où l’ostéopathe travaille sur l’ensemble du corps (articulations, ligaments, muscles, crâne), le chiropracteur n’exerce de manipulations qu’au niveau de la colonne vertébrale. « Par un geste précis, rapide et spécifique », indique Sarah Preterre. Un geste souvent accompagné d’un craquement. « On procède à des ajustements sur la colonne pour avoir un impact sur le système nerveux. C’est ce qui permet de réactiver les muscles posturaux, de redonner un bon équilibre », ajoute Vincent Boige. Le chiropracteur peut aussi avoir recours à des techniques tonales, plus douces.
Quel est le traitement ?
La chiropraxie ne s’accompagne pas d’un traitement médicamenteux. Outre les manipulations en consultation, le chiropracteur dispense des conseils posturaux et alimentaires, pour que « le patient soit acteur, qu’il adopte les bons gestes », explique Vincent Boige. Il s’agit aussi de lutter contre la kinésiophobie, soit la peur de la douleur due au mouvement, qui est « l’un des facteurs majeurs de la chronicité ». Selon les cas, le professionnel de santé peut aussi conseiller d’appliquer un strapping, de l’argile ou des huiles essentielles. « Mais cela se destine surtout aux sportifs de haut niveau, précise Sarah Preterre. Notre pratique est une réponse 100% naturelle, efficace. »
Les chiropracteurs, des « rebouteux » ?
L’exercice de la chiropraxie a été légalisé en France par la loi du 4 mars 2002, dite « loi Kouchner ». La profession est encadrée et réglementée depuis 2011. Les chiropracteurs sont enregistrés auprès des Agences régionales de santé comme tous les autres professionnels de santé. L’Association française de chiropraxie en recense actuellement 1 300 sur tout le territoire. On le sait moins, mais de plus en plus de mutuelles et de complémentaires santé effectuent un remboursement partiel ou intégral de la séance. La Sécurité sociale, en revanche, ne rembourse rien.
Jusqu’à vendredi, bilans personnalisés gratuits (20 min.) au centre Summum au 10, bd Anatole-France à Poitiers. Prise de rendez-vous en ligne sur Doctolib ou par téléphone au 06 72 90 33 76.
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