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Aujourd'hui
Terriblement attachant
Ode à la vie et cathartique, L’Attachement parle avec brio de la reconstruction après un deuil et des liens qui se tissent sans que l’on s’y attende. Une puissante expérience.
Quel est votre souvenir du Futuroscope des années 1990 ?
« On vivait comme des aventuriers. Personne ou presque n’avait d’expérience dans la gestion d’un parc de loisirs. Avec le personnel, on était tous dans le même bateau. Quand il fallait rester ouvert plus tard pour faire plaisir aux visiteurs, on trouvait toujours des volontaires. On se considérait comme chanceux de travailler dans une telle entreprise. Parfois, certains se plaignaient de voir des grues en permanence dans les allées. Je leur répondais qu'ils devraient s'inquiéter s'il n'y en avait plus car c'était une preuve de développement. »
Le parc était régulièrement sous le feu des projecteurs, avec des shows télévisés et des compétitions sportives. Comment étaient accueillis tous ces événements médiatiques ?
« Le Futuroscope a en effet accueilli de nombreuses vedettes de la télévision, des chanteurs, des comédiens, ainsi que des grands champions. C'était motivant pour le personnel. Comme une récompense pour le travail fourni. C'était la preuve que l'aventure fonctionnait. Pour ma part, je pense qu'on n'aurait pas fait mieux avec une prime financière. Les salariés ne manquaient aucun rendez-vous. »
Et la transformation fréquente du lac aux images en plateau de télévision… Pas trop contraignante pour les salariés ?
« C'est vrai que les préparatifs pouvaient être contraignants. Mais on maîtrisait l'ensemble du dispositif. On était rôdés. Il n'y a que la météo qu'on ne contrôlait pas. Pour le reste, ce n'était que du bonheur ! »
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