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Le jeudi soir à l’Envers du Bocal, le vendredi soir au Chauve souriant, un jour dans un café, l’autre dans un centre socio-culturel ou une médiathèque… A Poitiers et dans tout le département voire au-delà, L’Astre en moi a depuis longtemps des lieux amis. L’association créée en 2007 y propose des scènes ouvertes et des ateliers d’écriture, au grand public, aux scolaires, à qui veut. Depuis peu, elle organise également des tournois. Le premier a eu lieu le 30 novembre au Caribou Café à Poitiers, le deuxième est prévu samedi, même lieu, même ambiance. « L’idée est de proposer tous les trois mois des « rencontres poétiques », avec des lots fantaisistes à gagner », souligne le slameur poitevin Shan. Il sera samedi le « MC », le « master of ceremony », du tournoi Poitiers-Le Havre-Lyon. Chaque équipe sera représentée par trois slameurs qui s’affronteront sur plusieurs épreuves, avec en ouverture un texte collectif, à trois voix donc. Suivront des confrontations en texte libre, thème imposé et des batailles de haïkus, ou comment exprimer en trois vers « ne se prononce pas » et « le bruit ».
« Organiser un tournoi dans un café permet de sortir de l’entre-soi du slam. C’est surtout un prétexte pour se rencontrer », note Shan. A partir de 20h samedi, les neuf slameurs en compétition et tous ceux qui voudront se joindre à eux se retrouveront de l’autre côté de la rue de la Regratterie, à L’Envers du Bocal, pour une scène ouverte organisée dans le cadre du festival Filmer le travail. Mais qu’on ne s’y méprenne pas : « Le slam est un moment, de l’instantané. Si on le filme, ça n’en est plus, précise l’artiste. Et puis c’est une performance, pas une récitation. » Voilà pour la forme. Quant au fond, « c’est une tribune d’expression libre, ce qui est plus que fondamental dans le monde d’aujourd’hui ». A chacun donc de s’emparer de ces trois petites minutes sans accessoires ni musique.
Tournoi de slam, samedi de 15h à 18h, au Caribou Café, à Poitiers. Infos sur slam86.org ou Facebook L’Astre En moi.
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Nicolas Tié. 24 ans. Ex-gardien de but professionnel à Chelsea et au Vitória de Guimarães. A raccroché les crampons, « dégoûté » par certaines pratiques du milieu. S’engage aujourd’hui dans l’armée. Petit prodige devenu grand. Tatoué, sensible et déterminé.