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Un an après le vote de la loi RSA, le haut commissaire aux solidarités actives, Martin Hirsch, a rencontré ce matin à Poitiers les bénéficiaires du Revenu de solidarité active.
Un jus de pomme vite avalé, Martin Hirsch a ensuite visité un logement que rénovent trois salariés d’Insersud. Martin Hirsch a voulu comprendre comment Stéphane, 32 ans, avait atterri ici. «Je suis là parce que je veux devenir peintre. Mais comme on m’a dit que les patrons recherchaient des gens productifs, il faut que je me forme.» Echange tout aussi direct avec Lloyd, 20 ans, qui a dit avoir trouvé avec Insersud «une nouvelle chance.»
Direction ensuite l’entreprise de repassage Pique Tout Net. Et une nouvelle rencontre avec Cécile, qui travaille ici pour se «réinsérer et préparer son métier d’ambulancière». Avec ses cinq enfants et ses 1 900 € de revenus mensuels (900 euros issus de son travail et le reste en allocations familiales et logement), elle n’a pas droit au Revenu de solidarité active. Mais son moral est au beau fixe. Voilà l’ancien directeur d’Emmaüs France rassuré. Sa matinée s'est achevée dans les locaux de la Caisse d'allocations familiales, où il a pu échanger avec une «vraie» bénéficiaire du RSA. Une mère célibataire dont les revenus lui permettent de toucher 400 € mensuels au titre du RSA. Exactement la cible que le dispositif vise.
Encore faut-il «séduire» les 75 % (45% dans la Vienne, la bonne élève) de bénéficiaires potentiels du RSA qui ne le demandent pas. Un nouveau défi pour Martin Hirsch, qui aime à répéter que «ses chantiers de demain se limitent à bien faire marcher ceux déjà mis en place.» CQFD.
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jeudi 21 novembre