Aujourd'hui
Les travaux du bâtiment neuro-cardio-vasculaire, du nouveau pavillon administratif et de la nouvelle Maison des familles contraignent le CHU à revoir ponctuellement son plan de circulation. Tout ce qu'il faut savoir sur les chantiers en devenir... 25 000 m2 pour le neuro-cardio-vasculaire
C'est en lieu et place des actuels locaux transports et de la plate-forme des fluides médicaux, situés derrière l'hôpital Jean-Bernard, que va sortir de terre, à l'horizon 2016, le bâtiment neuro-cardio-vasculaire du CHU de Poitiers. Préalablement à la construction de cet immense paquebot de 25 000 m2 (notre illustration), qui démarrera au printemps 2013, des travaux de démolition de l'ensemble existant vont être effectués, jusqu'à décembre. Pour libérer l'emprise nécessaire au chantier, une voie de contournement est en cours de création. Elle relie l'entrée principale du CHU et le rond-point de Beauchant, via le Pôle régional de cancérologie. Elle s'accompagne de la mise en place d'une voie douce piétons-vélos, avec terre-plein central végétalisé.
La MDF délocalisée
Deux autres gros chantiers sont concomitants à celui du bâtiment "NCV". La déconstruction en cours du pavillon Camille-Guérin et les travaux de dévoiement de réseaux doivent permettre la mise en chantier, en juin 2013, d'un nouveau bâtment administratif de 10 000m2, dont la livraison est prévue pour 2015. Autre innovation : la Maison des Familles va être démolie à compter de janvier 2013. La construction d'un ensemble de "substitution" a déjà commencé, derrière Beauchant, en direction du Centre Henri-Laborit.
La valse des places de stationnement
Les travaux préalables à la construction du bâtiment neuro-cardio-vasculaire et les autres chantiers programmés devraient entraîner la suppression d'environ cinq cents places de stationnement sur le site de la Milétrie. Cette perte sèche sera en partie compensée, à l'horizon 2016, par la création de deux cents stationnements barriérés sur le futur pôle NCV. A terme, le CHU disposera donc de 4100 places de stationnement (dont 520 pour consultants et visiteurs), contre 4400 aujourd'hui. Il retrouvera ainsi sa situation de 2008.
Des étudiants à raisonner
L'exiguïté du parking de la faculté de Médecine et de Pharmacie toute proche (350 places) contraint régulièrement ses 1500 étudiants à encombrer les places de stationnement du CHU. Une lettre d'information a été envoyée à chacun d'eux pendant l'été, pour les prier de changer leur mode de fonctionnement. En accord avec Grand Poitiers et Vitalis, l'administration de l'hôpital convie ces mêmes étudiants à proifter des dessertes de transports collectifs et notamment des points relais du parc des expos et de La Hune à Saint-Benoît, pour "couper la poire en deux". "Ils auront aussi vite fait, assure-t-elle, de laisser leur voiture à La Hune ou aux Arènes et de rallier la fac en bus." Dont acte.
Vitalis suit le mouvement
Le réseau de transports poitevins ne le nie pas : les travaux du CHU et la suppression, même ponctuelle, de places de stationnemment doivent lui être bénéfiques. "Nous espérons récupérer une nouvelle clientèle dans les trois prochaines années", explique son directeur, Thierry Wischnewski. Ce dernier rappelle au-delà que, ces derniers mois, Vitalis n'a cessé d'adapter ses horaires et l'amplitude de ses lignes aux heures d'embauche et de débauche des 6000 personnels du CHU. A ce jour, quatre lignes (1, 3, 10, 11), plus celle du dimanche (C) desservent l'hôpital, avec, pour chacune d'entre elles, une amplitude de près de seize heures, de 6h30 à 22h. Au total, ce sont 263 trajets vers le CHU qui sont effectués chaque jour, pour un nombre de passagers déposés estimé à 1300.
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