Hier
Une stratégie pour l'université
Catégories : Education, Université, Formation Date : dimanche 29 janvier 2012Le Conseil économique et social a rendu ce matin un rapport sur l'enseignement supérieur en région. Au-delà des évidences, certaines préconisations méritent le coup d'oeil. Extraits choisis.
Les universités, leurs 46 000 étudiants, leurs 6 000 salariés possèdent un poids économique important en Poitou-Charentes. Dans un monde où le niveau de qualification augmente, l'enseignement supérieur joue un rôle de plus en plus déterminant dans l'avenir des jeunes. Le Conseil économique, social, environnemental régional (Ceser) l'a bien compris. La commission « Education » a ainsi mené une longue série d'échanges avec les acteurs principaux du secteur pour élaborer un rapport complet sur la question.
Parmi les conclusions visibles sur le site du Ceser, on trouve la nécessité d'« ancrer les universités sur leur territoire » avec en point d'orgue la création à Niort d'un « pôle universitaire d'expertise des risques » autour de l'Iriaf(*). L'objectif ? Améliorer la visibilité internationale et proposer aux employeurs une porte d'entrée unique.
Concernant le décrochage en fin de première année, ce rapport préconise de miser sur une meilleure orientation avec la création d'un « comité d'orientation sur chaque bassin d'emplois ». Destiné aux lycéens, il regrouperait des experts de la question (CIO, Mission locale, Onisep, service d'orientation universitaire...). De quoi avoir une vision claire des formations à fort potentiel.
Concurrentes au niveau de certaines licences, les universités de la région doivent toutes les deux dégager des marges de manœuvre financières pour lancer de nouveaux projets. Les stratégies sont différentes. De son côté, le Ceser mise sur les partenariats public-privé au travers de contrats de recherche et de formation continue tout en s'opposant fermement à une hausse des frais d'inscription.
(*) Institut des risques assurantiels, industriels et financiers.
À lire aussi ...
Hier
DMLA : un implant innovant
Contre la DMLA atrophique, il n’existe pas de traitement mais il est possible d’améliorer la vue des patients, sous conditions, grâce à des technologies innovantes telles que le SING IMT, un implant nouvelle génération. Plus de détails avec le Pr Levéziel, du CHU de Poitiers.
jeudi 21 novembre