Hier
Les Halles du marché Notre-Dame datant un peu, des travaux de rénovation devraient leur offrir une nouvelle jeunesse à partir de l’été. Les commerçants espèrent surtout une meilleure isolation thermique.
Murs en béton armé, néons jaunâtres, moisissures, froids polairess... Les Halles du marché Notre-Dame font grise mine. Raison de plus pour leur accorder un petit coup de jeune. Début des travaux programmé à l’orée de l’été.
Quelle révolution est-on en droit d’attendre ? « Aucune, admet Christophe Vergnaud, président de l’association des commerçants des Halles. Nous n’avons pas encore les plans définitifs. Mais pour l’instant, il est uniquement prévu de mettre de grandes baies vitrées, de changer les portes et de créer des sas pour mieuxisoler et éviter les courants d’air.»
Le voilà le noeud du problème. La température intérieure est insupportable pour les commerçants. « L’été, ça monte à 35°C et l’hiver, il fait 0°C. Les clients eux-mêmes nous disent que ce n’est pas vivable », éclaire ce charcutier, emmitouflé dans un grand manteau avec bonnet vissé sur la tête.
« seduire les clients »
L’enveloppe de 450 000€ délivrée par la mairie est censée remédier au problème. Mais les sceptiques s’inquiètent. « Il faut voir ce que ça va donner. Je ne suis pas certaine que mettre de nouvelles portes change quoi que ce soit, interpelle une vendeuse de chez « Amandine ». Nous, on voudrait aussi qu’ils en profitent pour donner un coup de peinture et de Kärcher. »
Ce n’est pas encore au programme. Seul l’extérieur des Halles devrait avoir droit à un ravalement de façade. « Le but, c’est de conserver l’image traditionnelle d’un marché, tout en lui donnant un air plus accueillant pour séduire les clients», explique Christophe Vergnaud.
Les Halles vont donc se dessiner un nouveau visage. Le président espère simplement qu’« à côté de Notre-Dame, elles ne feront plus tâche ».
À lire aussi ...
Hier
DMLA : un implant innovant
Contre la DMLA atrophique, il n’existe pas de traitement mais il est possible d’améliorer la vue des patients, sous conditions, grâce à des technologies innovantes telles que le SING IMT, un implant nouvelle génération. Plus de détails avec le Pr Levéziel, du CHU de Poitiers.
jeudi 21 novembre