Basket, l’atout séduction

L’avènement du Poitiers Basket 86 en Pro A suscite un nouvel engouement partenarial. Mais les objectifs restent élevés.

Nicolas Boursier

Le7.info

Le partenariat, c’est son dada. Jacques Millet, vice-président du PB 86, n’a pas attendu l’ascension du club au sommet de la hiérarchie nationale pour poser les jalons de nouvelles conquêtes. En un département privé de poids lourds industriels, tel Michelin pour le rugby clermontois, les grands argentiers du PB n’ont d’autre choix que de privilégier la masse au massif. « Les efforts sont de tous ordres, consentis en fonction des moyens des uns et des autres, sourit Jacques Millet. Mais ce qui importe pour nous, c’est qu’ils soient sincères et pérennes. »
Dans le sillage du Crédit Mutuel, principal financeur privé du club cette saison encore, le PB 86 a donc décidé de « ratisser large. » Au côté d’Adrien Tallec, qui veille, comme une mère sur sa progéniture, à la valorisation de l’engagement des anciens partenaires, un petit nouveau s’échine à en trouver de nouveaux. Bingo ! En un été, Fabien Castel a en converti quarante. « Je me suis beaucoup appuyé sur le club affaires de Louis Bordonneau et Philippe Lachaume pour pousser des portes qui auraient pu s’avérer infranchissables, explique le jeune homme. Grâce à ce rôle de VRP du club affaires, j’ai reçu un accueil positif et une écoute différente. »
Objectif 200
Il est désormais acquis que l’engouement populaire et sportif autour de Maynier et les siens a engendré une vraie dynamique sociétale et économique. Malgré la crise. « Elle a touché nombre de nos annonceurs, souligne Jacques Millet, mais la majorité a compris qu’investir dans le PB, c’était investir dans un véritable vecteur de communication. »
Avec 170 partenaires privés réunis au chevet de sa destinée, le PB 86 n’a pourtant pas encore atteint les objectifs fixés. « J’ai mis la barre à 200 partenaires pour la fin de saison », insiste Millet. Pour y parvenir, il faudra bien sûr que les résultats sur le terrain soient probants, mais aussi que les coulisses fassent assaut de persuasion. « On dressera un premier bilan au printemps mais j’ai confiance. Certains indécis risquent d’être surpris par l’ambiance qui règne au club. » Un club professionnel qui, aujourd’hui encore, s’évertue à encenser l’acte bénévole.

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