Hier
Le Conseil général vend 10 000 m2 de bureaux
Catégories : Société, Urbanisme Date : mardi 20 octobre 2009Après de longues négociations, le Conseil général vient de vendre deux de ses bâtiments de la Technopole pour la coquette somme de 8,3 millions d’euros.
Comme il l’avait fait en 2004 avec l’immeuble Arobase 4, cédé à l’Etat 11 millions d’euros pour y héberger le siège du Centre national de documentation pédagogique (CNDP), le Conseil général de la Vienne vient de vendre deux des bâtiments dont il est propriétaire sur la Technopole du Futuroscope. En l’occurrence, il s’agit des tours de verre du Téléport 2 qui font face au parc de loisirs. Pas moins de 10 000 m2 de surface au total (deux fois 5 000 m2), actuellement occupés par les centres d’appels Laser Contact et Aquitel. “Nous avons décidé de les vendre l’an dernier car nous n’en avions plus l’utilité, donc aucune raison de les garder”, confie François Pény, Directeur général des services du Conseil général.
Manne financière
Après sept de mois de négociations, ces fleurons de la Technopole aux allures de ruches, construits en 1997, ont été adjugés 8,3 millions d’euros. “C’est un bon prix dans le contexte actuel”, admet Richard Schneekönig, le dirigeant de l’agence poitevine Arthur Loyd chargée de la vente. Autre motif de satisfaction de l’agent immobilier, les bâtiments restent français puisqu’ils appartiennent désormais à CP Invest, une société d’investissement lyonnaise dirigée par un industriel à la retraite. “Plusieurs investisseurs étaient sur les rangs, notamment un fonds de pension étranger. Il s’était montré très intéressé, mais nous a fait une offre inférieure à celle de l’acheteur.”
Voilà en tout cas une manne financière qui arrive à point nommé en ces temps de vache maigre budgétaire. “Nous sommes très satisfaits, avoue François Pény. D’abord, parce que ces bâtiments ont été vendus correctement, ce qui n’était pas évident compte tenu de l’état du marché de l’immobilier. Ensuite, parce que les deux locataires ont indiqué au nouveau propriétaire qu’ils resteraient dans les locaux. Enfin, parce que ce sont des recettes supplémentaires, ce qui est une bonne nouvelle pour les contribuables.”
À lire aussi ...
Hier
DMLA : un implant innovant
Contre la DMLA atrophique, il n’existe pas de traitement mais il est possible d’améliorer la vue des patients, sous conditions, grâce à des technologies innovantes telles que le SING IMT, un implant nouvelle génération. Plus de détails avec le Pr Levéziel, du CHU de Poitiers.
jeudi 21 novembre