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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
“Les enfants restent plus longtemps devant leur console de jeu que face à leur livre de maths.” D’expérience, Stéphane Natkin sait de quoi il parle. Le directeur de l’Ecole nationale du jeu et des médias interactifs (Enjmin) d’Angoulême promeut donc une nouvelle forme d’apprentissage des savoirs : les serious game ou jeux sérieux en français. Ou comment réconcilier ludique et pédagogique. Exercices de maths, découverte d’un métier, tests de compréhension, simulation de paralysie faciale. Les serious game se déclinent aujourd’hui à l’envi. Un exemple ? L’année dernière, L’Oréal a financé un jeu destiné à montrer l’étendue de sa gamme de produits aux coiffeurs du monde entier. Et des acteurs locaux s’y mettent.
Reste un bémol : le prix. Le temps de développement d’un jeu et l’intégration des apprentissages s’avèrent fastidieux donc onéreux. “Il faut compter en moyenne 300 000 euros pour développer un jeu. Beaucoup d’entreprises demandent à l’Enjmin de leur en créer un pour résoudre une difficulté interne”, indique Stéphane Natkin. Preuve que le marché des serious game mûrit. Aujourd’hui, on avance le chiffre d’affaires de 2,4 milliards d’euros dans le monde, soit 10% de celui généré par le jeu vidéo.
Si le sujet vous intéresse, on vous conseille de naviguer sur des sites tels que www.secrethappynight.com ou encore www.food-force.com, ce dernier étant considéré comme le premier jeu vidéo humanitaire éducatif au monde. Bon surf, bon apprentissage ! Du jeu vidéo au serious game, il n’y a qu’un pas à franchir : celui de la pédagogie.
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