Aujourd'hui
La sécurité des données au révélateur
Catégories : Numérique, Technologie Date : mardi 13 octobre 2009Dans une entreprise, le vol de données confidentielles peut causer un lourd préjudice. La gendarmerie engage une contre-attaque.
Le saviez-vous ? Le dirigeant est pénalement responsable de l’utilisation qui pourrait être faite de données confidentielles volées à son entreprise (fichier client, informations sur les salariés...). Sans compter le préjudice que la société pourrait subir en cas de vol de ses processus de production. Afin d’éviter cela, la cellule régionale de la gendarmerie nationale, dédiée à l’intelligence économique, diffuse un questionnaire d’autodiagnostic(1). Sécurité physique des locaux et des matériels, communication interne et externe, sécurisation des réseaux, identification des risques liés plus particulièrement à l’activité économique de la société... En quelques points, les experts de la gendarmerie font le tour de la question. Ils se déplacent même à la demande. De son côté, Sébastien Gioria, président du tout nouveau Club de sécurité de l’information (Clusir) du Poitou-Charentes(2), estime que nommer un salarié référent est primordial?
Gare au tgv
“Cette personne doit disposer d’une vision stratégique de l’entreprise, explique-t-il. En identifiant les risques encourus, elle prendra les bonnes décisions sur les moyens de protection à déployer.” Clusir et gendarmerie sont là pour aider les dirigeants à imaginer les pires situations. Cependant des règles de base existent pour éviter la catastrophe. Mémoriser les mots de passe et les garder pour soi, donner un droit d’accès restreint aux données de l’entreprise, installer un éclairage à détecteur de mouvement devant son atelier quand il est implanté dans une sombre zone industrielle, tenir un registre des entrées et sorties que vous rempliriez vous-même, surveiller les stagiaires, ou encore intégrer des clauses de confidentialité dans les contrats des salariés et des sous-traitants. Pour finir, attention à ne jamais laisser l’ordinateur portable ouvert lorsque vous allez aux toilettes dans le TGV. Mieux encore vaudrait ne pas parler du tout de boulot dans ce même TGV...
À lire aussi ...
Aujourd'hui
DMLA : un implant innovant
Contre la DMLA atrophique, il n’existe pas de traitement mais il est possible d’améliorer la vue des patients, sous conditions, grâce à des technologies innovantes telles que le SING IMT, un implant nouvelle génération. Plus de détails avec le Pr Levéziel, du CHU de Poitiers.