Les réquisitions de l'avocat général se sont concentrées, cet après-midi, sur la destruction de la propriété d'autrui. Oui, les faucheurs volontaires ont pénétré sur un champ qui ne leur appartenait pas pour détruire le mais génétiquement modifié.
"Votre combat est certainement respectable, mais les moyens ne sont pas les bons", a estimé le représentant du parquet, Frédéric Chevallier. Il a réclamé des peines amendes symboliques, comme le paiement de deux cents jours amendes à dix euros pour José Bové. La cour rendra son arrêt le 16 février.