Romain Mudrak

Le7.info

Le gérant de l’entreprise de menuiserie Perea (une quinzaine de salariés) a bien l’intention faire valoir ce qu’il considère être son bon droit. En 2006, un violent orage inonde le chantier du Théâtre-auditorium de Poitiers. Conséquence : des dizaines de mètres de menuiseries, posées aux niveaux -1 et -2 ondulent et moisissent. Tout est à refaire. Les ouvriers de Perea s’attellent à la tâche. Sans être dédommagés. En octobre 2009, le gérant dépose un recours pour obtenir une indemnisation auprès de trois autres prestataires de second œuvre (dont l’un chargé d’assurer l’étanchéité des lieux). La succession d’expertises repousse l’échéance. Jusqu’à jeudi dernier. Le rapporteur public a estimé, qu’au vu des documents fournis par Perea, « le caractère certain du préjudice n’était pas établi ». Pour l’avocat de l’entreprise, « les responsabilités sont clairement établies ». La preuve, le juge des référés n’a pas ordonné d’expertises supplémentaires lors d’une audience précédente en 2007. De plus, « aucune partie n’a contesté le devis à l’époque ». Le juge rendra sa décision dans quinze jours.

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