
Aujourd'hui
A l'instar de Poitiers, Grand Poitiers ou de la communauté de communes Vienne et Gartempe, Châtellerault, Grand Châtellerault et le CCAS annoncent la création d'un "aménagement du temps de travail pour les agentes souffrant de règles douloureuses, d’endométriose, d’adénomyose ou de dysménorrhée". "Aujourd’hui, la mise en place d’un congé menstruel est entravée par le cadre légal interdisant aux collectivités publiques de l’instaurer officiellement, indique toutefois la collectivité dans un communiqué. Pourtant, Jean-Pierre Abelin (maire et président de Grand Châtellerault, ndlr) a choisi d’aller plus loin, convaincu que le congé permet de gérer les symptômes menstruels sans compromettre les responsabilités professionnelles des agentes." Concrètement, cette adaptation du temps de travail s'effectuera sous la forme d'autorisations spéciales d'absence ou de télétravail, à raison d'une à deux journées par mois. "Dans le cas du télétravail, un arrêté devra être pris par le pôle temps de travail si l’agent n’en dispose pas déjà. Ce dispositif repose sur une reconnaissance médicale : un certificat délivré par un médecin généraliste, un spécialiste, un gynécologue ou une sage-femme devra être présenté chaque année pour pouvoir en bénéficier."
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