Notre expert en course à pied Jean Fleuret vous prodigue ses bons conseils pour rester en forme.

Le7.info

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Vous avez profité de vos vacances pour augmenter votre volume de course et le dénivelé car vous préparez un trail de 50km à la rentrée. Vous êtes en retard sur votre préparation : vous doublez donc la distance et vous ajoutez du fractionné en côte. Juste avant le trail, le tendon d’Achille est douloureux à la course, à la palpation, et il est gonflé. Au lever du lit ou après une position assise prolongée, le tendon est raide et un peu douloureux mais tout disparaît après quelques minutes, voire quelques pas. Le diagnostic tombe : tendinopathie d’Achille. Vous avez fait un « trop vite, trop fort, trop longtemps ».


Quels sont les signes et symptômes clés ? Une douleur localisée, de la taille d’une pièce de 2€, au milieu du tendon d’Achille, une autre qui s’aggrave avec la mise en charge (courir, sauter, escaliers, côtes), une douleur à la palpation, et enfin une raideur à la mise en route (souvent le matin)


Je préconise plusieurs traitements. Au début, on arrête toutes les activités qui font mal, course à pied compris, jusqu’à ce que le quotidien soit indolore. Puis on reprend graduellement la course à pied, avec par exemple trois sorties de 20min par semaine, et on augmente progressivement la longueur des sorties sans accélérer. Pour calmer la frustration, on peut faire du vélo ou de la natation. Il faut aussi renforcer le mollet et les autres muscles de la jambe. Et on réintègre ensuite le fractionné long, puis la vitesse, les côtes, et enfin les sauts. Abstenez-vous de prendre des anti-inflammatoires. Mais de toute façon, allez consulter votre expert en course à pied, kiné, médecin, podologue, qui vous guidera pour choisir une approche adaptée à votre pathologie.


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