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Lorsqu’on évoque l’université, on parle souvent de ses bancs, plus rarement de ses équipements sportifs. Or non seulement le campus poitevin en est richement doté mais « le sport à l’université de Poitiers est gratuit », rappelle Hervé Haristouy, le directeur adjoint du Service universitaire des activités physiques et sportives (Suaps). Il n’est donc pas l’apanage des étudiants en Staps (Sciences et techniques des activités physiques et sportives). « A Poitiers, les infrastructures nous permettent d’ouvrir un large panel d’activités. C’est un levier d’accès à la pratique", complète le directeur Nicolas Hayer. Le Suaps compte quatorze enseignants titulaires, renforcés par des vacataires. « Historiquement, l’université proposait des cours hebdomadaires et quelques animations. » Sont venus s’ajouter au fil du temps « des stages dans des sports moins accessibles comme la voile, le golf, le ski, la randonnée… » et la compétition. Chaque semaine, plus de 200 créneaux sont proposés aux étudiants dans une quarantaine de disciplines. Certains s’inscrivent à la séance, d’autres au semestre, d’autres uniquement lors des « nuits sportives » du jeudi soir (19h-minuit). « Cela va de l’étudiant qui n’a pas l’habitude de faire de l’activité physique au sportif de haut niveau. La diversité des propositions permet d’accroître le nombre de pratiquants, note Nicolas Hayer. Nous en accompagnons près de 8 000 à l’année. » Avec quelques particularités. « On note une participation plus féminine sur les cours hebdomadaires, moins dans la pratique compétitive. »
L’université a en effet ses champions, environ 150 sportifs de haut niveau qui bénéficient d’un Contrat d’aménagement d’études, avec parmi eux des « enragés » -dixit Vincent Duhagon, l’un des enseignants de Suaps-, comme Hugo Pagerie, à la fois capitaine des équipes de foot et de volley, et le seul à s’être jamais qualifié la même année pour quatre phases finales de championnat de France universitaire en foot, futsal, volley et beach-volley. « Un titre universitaire n’est pas un titre galvaudé », rappelle Jean-Luc Moreto, le président du Suaps. L’université de Poitiers compte actuellement quelque 800 licenciés, ce qui la classe à la 21e place des associations sportives universitaires de Nouvelle-Aquitaine (au total une cinquantaine réunissant 10 000 étudiants). « Poitiers a réalisé une très forte progression en passant de la 30e à la 21e place. Elle est désormais aux portes du top 20 », constate Léo Gerville-Réache, le président de la Ligue Nouvelle-Aquitaine du sport universitaire, « impressionné par la liste des sports ». Beach ultimate, force athlétique, judo, tennis de table, trail, handball, natation, échecs, volley 4x4, futsal, boxe anglaise, padel, handball, surf… L’université offre un large panel de possibilités. « Cela participe d’une approche plurielle de la réussite étudiante, résume la présidente de l’université Virgine Laval, au même titre que la culture, la santé mentale, l’engagement associatif… »
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Ludivine Gonthier. 27 ans. Peint sa vie au gré de ses joies et de ses peines, guidée par son seul instinct. A élu domicile au bord du Clain, dans un atelier troglodyte loin des tumultes de la vie parisienne. Signe particulier : ne passe pas une journée sans peindre.