Aujourd'hui
Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Quelle est la fonction
d’un manager général ?
« C’est quelqu’un qui supervise toute l’activité du club au quotidien. Un club repose sur trois piliers, sportif, financier-comptable et communication-marketing. Mon rôle est de synchroniser ces trois piliers pour que tout fonctionne du mieux possible. La plupart, voire 100% des clubs de Pro B ont aujourd’hui un manager général. »
Vous collaboriez avec le PB depuis deux ans. Qu’avez-vous importé de Gravelines et Pau, vos deux clubs précédents ?
« Chaque club a un fonctionnement différent. J’ai été dans deux structures avec des identités locales et régionales assez fortes, ce qui crée une vraie osmose, une compétitivité que je retrouve à Poitiers. Après, des clubs de Betclic Elite ont plus de monde dans les bureaux. Chaque salarié est un peu plus focalisé sur sa mission et moins couteau suisse. Ici, on a la volonté de continuer à structurer le PB86 autour de l’équipe, qui est aujourd’hui la priorité, et demain si on peut le faire dans les bureaux pour monter en puissance dans les mois et les années à venir. »
Sur l’aspect sportif, quel est le rôle de chacun ? Qui décide au moment du recrutement ?
« C’est la phase un peu décisive lorsque plus personne n’est dans la salle l’été. La période est pourtant vitale pour le reste de la saison. On met en place bien avant un scouting des joueurs et, ensuite, on choisit des joueurs qui nous correspondent. C’est Andy (Thornton-Jones) qui, dans une certaine mesure, me commande des profils et je mets en face des noms. Les autres membres du staff sont consultés et à la fin c’est Andy qui a le dernier mot puisque c’est lui qui met les joueurs sur le terrain, les manage... »
Comment s’adapter à cette saison plus longue que la précédente avec quatre journées supplémentaires ?
« Il faut s’adapter à ce calendrier, même si la Leaders cup Pro B a changé de formule et enlève possiblement des matchs, sauf pour les quatre premiers à la fin de la phase aller. Ce qui est intéressant et excitant, c’est d’avoir entre cinq et six matchs sur les dix-neuf à l’Arena Futuroscope. »
À lire aussi ...