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Lancée à l’automne 2023, La Vienne Destination Affaires s’apprête à lancer un site Internet qui sera aussi une plateforme de réservation. L’association espère atteindre une cinquantaine d’adhérents avant la fin de l’année.
Incontestablement, la Vienne est aujourd’hui une destination attractive pour les touristes, avec le Futuroscope en locomotive. Et la Technopole voisine, avec ses hôtels, son Arena, zerOGravity ou encore le palais des congrès attirent entreprises, syndicats... Les Jeunes agriculteurs y ont organisé leur congrès national début juin, la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (2 500 personnes) a enchaîné mi-juin, alors que 300 directeurs de maisons de retraite s’y sont retrouvés la semaine dernière. Ailleurs aussi, les congrès, conventions et autres événements pullulent mais, parce qu’il y a un mais, « la destination Vienne doit être plus connue sur le plan national », estime Mathieu Cognard. Et de citer La Rochelle, Tours ou Nantes comme autant d’« exemples à suivre ».
25, et bientôt 50 ?
Des villes où les acteurs se sont unis pour créer une offre commune, concertée. C’est le sens de La Vienne Destination Affaires, lancée en novembre 2023 (Le 7 n°624) autour de cinq collèges : gros porteurs, lieux d’accueil et d’événementiels, hôtellerie et hébergements, prestataires de services, et collectivités. Pour l’heure, l’association fédère 25 adhérents à même de faire cause commune. Mais le permanent de La Vienne Destination Affaires évoque « un objectif de 50 à la fin de l’année ». Au-delà des chiffres, les partenaires vont s’afficher dans les prochaines semaines sur un site Internet commun, la-vienne-destination-affaires.fr, qui permettra aux prospects intéressés de simuler leur demande d’accueil sur mesure (lieu, hébergement, activités...). L’association participera pour la première fois à Séminaire Expo, du 12 au 14 novembre 2024, pour « promouvoir les atouts du territoire ». Sans attendre, un service de l’Etat et un organisme professionnel ont déjà montré leur intérêt pour deux événements en 2025, dont l’un avec « 500 à 600 congressistes » en juillet 2025.
Une question affleure : ces deux clients auraient-ils montré leur intérêt sans La Vienne Destination Affaires ? Difficile d’y répondre, sachant qu’il n’existe pas aujourd’hui d’observatoire du tourisme d’affaires dans le département, comme c’est le cas ailleurs. « Nous voulons précisément en créer un... », insiste le chargé de mission. Reste à savoir si toutes les entreprises accepteront de donner certaines informations, notamment le chiffre d’affaires généré...
Un prpjet alternatif
Même si Grand Poitiers vient d’adhérer à La Vienne Destination Affaires pour ses équipements (parc des expos, centre de conférences...), la collectivité poursuit un projet alternatif de bureau des congrès avec la Chambre de commerce et d’industrie de la Vienne. Un deuxième guichet unique (sic) ? « On veut faire un bureau des congrès pour de plus petits événements, où on crée l’offre. C’est complémentaire », assure Florence Jardin. Et la présidente de Grand Poitiers de citer l’université, le CHU et le campus santé comme autant d’atouts. Un chargé d’affaires pourrait être recruté mais sans échéance pour l’instant.
Même si Grand Poitiers vient d’adhérer à La Vienne Destination Affaires pour ses équipements (parc des expos, centre de conférences...), la collectivité poursuit un projet alternatif de bureau des congrès avec la Chambre de commerce et d’industrie de la Vienne. Un deuxième guichet unique (sic) ? « On veut faire un bureau des congrès pour de plus petits événements, où on crée l’offre. C’est complémentaire », assure Florence Jardin. Et la présidente de Grand Poitiers de citer l’université, le CHU et le campus santé comme autant d’atouts. Un chargé d’affaires pourrait être recruté mais sans échéance pour l’instant.
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