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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Elle est de retour. Après une première alerte en avril dernier à l’échelle européenne, Santé publique France et l’Agence régionale de la santé (ARS) confirment une résurgence de la coqueluche dans l’Hexagone. Les symptômes ? « Après une période d’incubation de dix jours, une rhinite (écoulement nasal, ndlr) apparaît puis des larmoiements accompagnés d’une toux modérée. Ensuite, celle-ci s’aggrave pour devenir épuisante, répétitive et spasmodique et la respiration devient difficile », indique le Dr Eric Sarriot, conseiller médical pour la délégation de la Vienne de l’ARS. Cet étonnant retour est multifactoriel. « Le facteur le plus important, c’est l’insuffisance de la vaccination. Les nourrissons se font vacciner dès leurs 2 mois, mais au-delà les rappels épisodiques ne sont pas toujours faits. » D’ordinaire peu touchés par ces phénomènes, beaucoup de Français s’imaginent être épargnés. « Avec la culture de la protection obtenue grâce à la vaccination, on ne s’attend plus à ça », explique le médecin de l’ARS. Hautement contagieuse, la coqueluche se transmet par la toux lors de rassemblements familiaux ou encore au sein des écoles.
La résurgence est avérée mais il est difficile de connaître le nombre de cas précis. « Nous avons des informations partielles car ce n’est pas une maladie à déclaration obligatoire. Les laboratoires et certains médecins nous signalent les cas qu’ils rencontrent mais les chiffres ne sont pas toujours à jour ». Le nombre de cas déclarés est donc inférieur au nombre réel de malades mais permet malgré tout de noter une hausse spectaculaire. « Depuis le début de l’année en France, environ 45 cas ont été recensés contre quatre ou cinq l’an dernier. Dans la Vienne, nous avons eu quatre cas déclarés pour le moment. » Pour se protéger et protéger les autres, quelques règles sont à respecter. « La première source de contamination, ce sont les projections lorsque l’on tousse. Il est recommandé aux malades de porter un masque, de s’isoler, de respecter les gestes barrières et de se laver les mains. » Ces recommandations visent à protéger les plus vulnérables comme les nourrissons de moins de 2 mois, les personnes immunodéprimées ou encore les plus âgées. « Il est également important pour les femmes enceintes de se faire vacciner pour protéger leur enfant qui ne pourra recevoir l’injection qu’à partir de 2 mois », ajoute le Dr Eric Sarriot.
DR
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