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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Trois ans après le début de la réflexion, le bâtiment n'est toujours pas sorti de terre. Porté par une poignée de bénévoles, le projet d'habitat collectif pour des adultes autistes (Le 7 n°529) peine à se concrétiser. « Nous ne sommes que des parents, souligne Brigitte Loirat, présidente de l'association Ashanah (70 adhérents) créée pour l'occasion. Trouver les financements, rencontrer et convaincre les bonnes personnes réclament du temps. » La maman d'Alexandre, handicapé de 36 ans qui vit toujours à la maison, avoue connaître des « moments de découragement » mais se félicite d'être entourée de « gens motivés ». D'autant que les événements commencent à s'accélérer.
L'association a bénéficié de l'accompagnement du cabinet poitevin Ellyx, spécialisé dans les projets liés à l’économie sociale et solidaire. De nombreux contacts ont été pris avec l’Agence régionale de santé (ARS), la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), Grand Poitiers, la Département, la Région... Si rien n'est acté, tous ces partenaires se sont montrés intéressés. Le maire de Rouillé a réservé au projet un terrain de 5ha. Les membres du bureau d'Ashanah se sont rapprochés de la Foncière Chênelet, basée à Calais, pour construire le bâtiment. Le chantier sera financé par les futurs loyers. « Chacun des six locataires paiera entre 300 et 400€ pour son appartement privatif, pris en charge par l’allocation adulte handicapé, précise Brigitte Loirat. Reste à financer les parties communes, cuisine, salle à manger... »
Au-delà de l'hébergement, « la maison d'Alexandre » contient aussi une dimension de « santé globale ». Ses initiateurs veulent proposer une alimentation saine et des activités physiques adaptées. Un potager et même une ferme pédagogique permettraient de nouer des liens intergénérationnels avec le voisinage. Et peut-être de générer des revenus. Ashanah envisage maintenant de recruter un salarié pour répondre aux appels à projet et renforcer la communication.
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