Baillarock s’enhardit

Deux jours et des têtes d’affiche dont la renommée n’est plus à faire ! Pour sa troisième édition, le Baillarock Festival voit encore plus grand ce week-end.

Claire Brugier

Le7.info

Le dragon du Baillarock Festival va de nouveau sortir de sa tanière vendredi et samedi pour inonder la salle Mérovée de Saint-Georges-lès-Baillargeaux 
de metal, de punk rock, de hardcore et autres genres nourris de riffs de guitare débridés et de voix saturées. Pour sa 
3e édition, le « petit Hellfest » 
de la Vienne voit encore plus grand et, fort de sa renommée grandissante, s’offre en têtes d’affiche le trash metal de Crisix vendredi soir et le crossover trash aux influences mangas de Rise of the North Star le lendemain. Deux jours donc, contre un seul les années passées. « Nous sommes partis d’une page blanche », rappelle Simon Richard, le président de United We Fest. Le batteur du groupe poitevin Wasted Youth se remémore 2020 et la disette musicale qui l’a poussé, avec quelques autres, à envisager l’organisation d’un festival, 
« quelque chose de nouveau, ancré sur le territoire ». Chauvigny avait déjà Anthems of Steel, son festival de metal. United We Fest s’est mis en tête d’élargir la proposition à d’autres courants pour « être le plus ouvert possible et éveiller la curiosité pour ce genre de musique ». L’ambition ? Juste proposer « un Hellfest en quatre fois moins cher et à la maison », sourit Simon Richard, mais avec des artistes dont la réputation n’est plus à faire et dont certains sont déjà passés par Clisson.

Dix concerts

La première édition du Baillarock Festival, soutenu dès l’origine par la municipalité, a affiché complet, la deuxième a confirmé le succès de la précédente. United We Fest n’en espère pas moins du cru 2024, au budget conséquent de 75 000€, dont une partie des bénéfices sera reversée à Un Hôpital pour les enfants. Ils seront dix groupes cette année, quatre le vendredi et six le samedi, avec une jauge élargie à 1 000 personnes par soirée contre 500 les années précédentes. Au programme : 
l’indie punk des Lyonnais de The Traders, le punk rock des Albigeois de Dirty Fonzy et le hardcore metal des Tourangeaux de Beyond the styx, mais aussi le metalcore des Parisiens de Solitaris, le hardcore des Néerlandais de Hometown Crew, le deathcore des Strasbourgeois de Kanine, le hardcore des Rennais de Hard Mine et le punk rock prometteur de Grade 2, en direct de l’île de Wight. Rien que du gros son donc pour abreuver les oreilles du public. Quant aux gosiers, les membres de United We Fest n’ont pas eu le temps de participer à l’élaboration de la Baillarock Bear avec la Brasserie XIII mais elle sera tout de même servie ainsi que d’autres breuvages locaux, estampillés Pirates du Clain et Manufacture de bières. Côté softs, 300 litres de thé glacé fait maison seront proposés au prix modique de 1€ le verre. « Cela participe de la prévention », note Simon Richard, mettant également en avant le partenariat avec Ekinox, collectif poitevin de réduction des risques en milieu festif.

Plus d’infos sur baillarockfestival.fr. Préventes (jusqu’à 14h le jour-même) : vendredi 17€, samedi 27€, pass 2 jours 40€ ; sur place : vendredi 22€, samedi 32€, 
pass 2 jours 45€.

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