Elève dès l’âge de 12 ans, directeur de 2002 à 2006, puis moniteur pendant treize ans, Xavier Lazurowicz connaît les moindres recoins du golf du Haut-Poitou. L’ancien professionnel a pris du galon puisqu’il a racheté le site avec son père Richard, chef d’entreprise et ancien président du Medef. La transaction avec le Syndicat mixte du Seuil du Poitou a tourné autour de 2M€. La SAS Kolf préside donc aux destinées du golf et du restaurant La Table du Golf depuis le 1er mai L’ensemble emploie 17 salariés. Pour l’instant... Car Xavier Lazurowicz va recruter un nouveau moniteur « à la fin de l’été » pour le remplacer. « Un nouveau jardinier va démarrer dans quelques jours et un deuxième, en formation, en septembre », précise le nouvel exploitant. Son objectif est clair : améliorer la qualité des parcours (9 et 18 trous). « C’est l’une des clés du développement pour attirer plus de golfeurs. Nous voulons passer à 800 membres (400 aujourd'hui, ndlr) et ajouter davantage de clientèle de passage, elle représente 5 000 visites par an », ajoute le dirigeant. Qui va faire procéder à un audit complet du site par un hydrogéologue pour « voir ce que sont les besoins du golf et comment on peut récupérer l’eau ». « Il faut d’abord l’économiser et, dans un deuxième temps, trouver la ressource. » A l’aube d’un été chaud et sec, la SAS Kolf fait de la question environnementale une priorité.
Le golf du Haut-Poitou mise aussi sur « la qualité du service » dans son opération séduction vis-à-vis de l’extérieur. Côté restauration, « quelques petites choses vont être améliorées sur la carte pour satisfaire les golfeurs ». Et des travaux de décoration en cours de chiffrage seront réalisés, sachant que l’équipe en salle compte déjà une personne supplémentaire. Xavier peut s’appuyer sur l’expertise de ses deux frères, l’un restaurateur à Paris, le second, designer. En termes d’événementiel, le ProAm devrait être reconduit en septembre avec un format peut-être renouvelé. Deux journées gratuites de découverte du club auront par ailleurs lieu les samedis 25 mai et 28 juin. Histoire de « casser l’image élitiste » de la discipline.
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Ward Hamoush. 22 ans. Réfugié syrien en France depuis 2016. En attente de la nationalité française. Ancien étudiant poitevin en musicologie. Donne des cours en Vendée. A raconté son parcours d’exil sur la scène du dernier TEDx Poitiers, l’autre samedi. Signe particulier : modèle d’intégration.
