Hier
L’Institut pour l’éducation financière du public vous livre chaque mois ses bons conseils. Cette semaine, focus sur l’Allocation adulte handicapé (AAH).
Depuis le 1er octobre 2023, lorsqu’une personne handicapée vit en couple, seules ses ressources personnelles sont prises en compte pour le calcul de l’Allocation aux adultes handicapés (AAH). Il s’agit de la « déconjugalisation » de l’AAH. Cette réforme vise à favoriser l’autonomie financière des personnes handicapées.
Cette prestation a pour objet de garantir un revenu minimum. Elle est soumise à des conditions d’incapacité, d’âge, de ressources et de résidence. Son montant maximal est de 971,37€ en 2023 pour un bénéficiaire qui ne dispose d’aucune ressource.
Pour la détermination des droits à l’allocation aux adultes handicapés en octobre 2023, payée début novembre, les revenus de son conjoint (marié, pacsé, concubin) ne sont plus retenus pour le calcul de l’allocation. Un nouveau bénéficiaire de l’AAH, ou un bénéficiaire célibataire qui se déclare en couple après l’entrée en vigueur de la réforme, est automatiquement soumis au nouveau mode de calcul de l’allocation.
Pour les personnes handicapées en couple, percevant déjà l’AAH en octobre 2023, la Caf ou la MSA procède automatiquement à un nouveau calcul de la prestation, selon les deux modes : conjugalisé et déconjugalisé. C’est le montant le plus favorable des deux qui sera versé. Une fois que l’allocation est déconjugalisée, cette méthode de calcul devient définitive. Cette réforme doit permettre à des personnes qui ne percevaient pas l’AAH en raison des revenus trop élevés de leur conjoint d’en devenir bénéficiaires.
À lire aussi ...