
Aujourd'hui
Rien n’est encore joué. Hugo Hérault le sait, pré-sélection ne vaut pas compétition. S’il veut être de l’aventure de la prochaine édition des Mondiaux universitaires de handball en 2026, le pensionnaire du Grand Poitiers handball 86 (GPH86) va une nouvelle fois devoir faire ses preuves auprès de coachs Yannick Qinoo et Forian Gourlaouen. Sollicité l’an dernier pour intégrer l’équipe de France fraîchement ressuscitée, le pivot du GPH86 aspire évidemment à renouveler l’expérience. « On a vécu une super aventure. Et on est reparti avec la médaille de bronze, dont on est très fiers ! Maintenant, on a très envie d’aller chercher la médaille d’or en 2026, d’autant que les matchs auront lieu en France, à Pessac. » Le handballeur se prépare donc dans les mois à venir à jongler entre les stages de l’équipe de France universitaire et le calendrier plus serré du championnat la Nationale 1. Après leur victoire face à l’Union Sud-Mayenne et leur défaite samedi à Libourne (30-19), le n°15 poitevin et ses coéquipiers, 5es de leur poule, conservent l’ambition de « raccrocher le Top 3 que l’on a réussi à atteindre en début de saison ».
Du haut de ses 23 ans, le Poitevin fait presque déjà figure d’ancien sous le maillot de l’équipe fanion du GPH86. L’arrivée en début de saison d’un nouveau coach, Romain Guillard, s’est en effet accompagnée d’un renouvellement important de l’effectif. « Mais l’équipe a bien pris dès le début. » Comme beaucoup, Hugo a découvert les sports collectifs et notamment le handball au collège. Ecartés dès lors le judo et le tennis. En 3e, il s’inscrit au club de Valvert et intègre l’année suivante le Pôle espoir, devenu section sportive, du lycée du Bois d’Amour. Entre-temps son club, fusionné avec le Poitiers Etudiants Club, devient GPH86. « A la sortie du lycée, le coach de l’équipe première (ndlr, Christian Latulippe) m’a fait confiance », explique Hugo qui a ainsi pu goûter à la Nationale 2. Goûter juste. « On a joué cinq matchs avant que le championnat ne soit arrêté à cause du confinement. Ça a été une année assez spéciale. » Tout comme celle de Nationale 1 Elite qui a suivi, « enrichissante mais compliquée, avec beaucoup de défaites ».
La différence entre la Nationale 1 et l’équipe de France universitaire ? « Ce sont deux approches différentes : le championnat est assez long alors que dans le format universitaire le temps de travail est réduit, il faut créer des repères rapidement et performer à l’instant T », analyse le futur professeur d’EPS, actuellement en master 2 « Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation ».
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