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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Vous avez manqué le match de Boulazac, comment va votre dos ?
« Lors du match contre Nantes, je me suis un peu blessé à l’échauffement. J’ai joué après mais avec le staff médical et le coach, on a convenu que ce serait mieux que je me repose à Boulazac. J’ai repris l’entraînement collectif mercredi dernier (il a compilé 21pts et 7pds face à Lille, vendredi). »
Qu’est-ce qui explique selon vous les bons résultats de l’équipe après un début de saison difficile sur le plan des résultats ?
« Je crois que nous avons démarré avec des rôles qui n’étaient pas bien répartis, même si le coach a fait du bon travail. Après, chacun a mieux perçu ce qu’on attendait de lui et nous sommes vraiment devenus une équipe. Les résultats se sont ensuite améliorés. »
Les play-offs sont-ils désormais votre seul objectif ?
« Après cinq matchs sans victoire pour démarrer, l’objectif aurait pu être seulement le maintien. Quand j’ai signé ici l’été dernier, nous n’avions d’ailleurs pas parlé de maintien ou de play-offs avec le coach. Mais désormais, je crois que nous pouvons battre n’importe quelle équipe dans cette ligue. Il faut essayer de finir le plus haut possible et on verra la suite après. Step by step. »
Vous êtes un showman qui adorez jouer avec le public, lui donner de l’énergie...
(rire) « Je crois que ma plus grande qualité est d’être un compétiteur. J’aime gagner, c’est pour ça que je communique avec le public, parfois avec les arbitres, malheureusement ! Au fur et à mesure de la saison, je trouve les fans de plus en plus impliqués, ils m’arrêtent dans la rue quand je vais manger dans le centre-ville et me félicitent. Les gens apprécient ce que l’équipe fait. Le président, le « board » font du bon travail. J’aime vraiment cette ville. Il y a du bon vin ici, notamment le bordeaux... »
Les coups de sifflet des arbitres vous semblent-ils plus compréhensibles ?
« La Pro B est un championnat beaucoup plus physique que la deuxième division espagnole ou la Turquie, où j’ai joué avant. Mais je me suis adapté. »
Vous êtes le meilleur passeur de Pro B (7,1pds). Comment jugez-vous vos performances ?
« Si je suis numéro 1 dans cette catégorie, c’est parce que j’ai de bons coéquipiers ! Je ne connaissais pas la Pro B, mais je peux dire maintenant que c’est une bonne ligue avec des jeunes joueurs assez talentueux. »
Parlez-nous de votre relation avec Jonathan Jeanne, vous jouez beaucoup de situations avec lui...
« J’ai déjà évolué avec des joueurs aussi grands que Jo, mais lui a de bonnes mains, il est mobile... Et il a saisi sa chance lorsque Kentan (Facey) s’est blessé. Après, je suis très content de voir que des jeunes comme Imanol (Prot), Guillaume (Eyango) ou Mo (Diawara) ont franchi un palier. J’essaie un peu d’être un mentor pour eux. »
Les Jeux olympiques se déroulent en France. On imagine que vous serez à fond derrière la Slovénie... .
si elle se qualifie(*) ?
« J’ai été super fier de porter le maillot national. J’espère que l’équipe va se qualifier pour les Jeux et que la Slovénie pourra rencontrer la France en finale et non en demi-finale comme à Tokyo (les Slovènes s’étaient inclinés sur un contre de Nicolas Batum sur Prepelic, ndlr). »
(*)La Slovénie devra passer par un tournoi de qualification en Grèce, du 2 au 7 juillet.
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