Aujourd'hui
Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Quel sentiment prédomine dans la dernière ligne droite du championnat, avec la possibilité de jouer les play-offs ?
« La satisfaction, clairement. On est récompensé du travail que nous effectuons après un début de saison difficile. On n’a rien lâché et on a continué à bosser. Il nous manque encore deux-trois matchs pour être sûrs d’accrocher les play-offs. Ça passe par des bonnes performances face à Lille et Pau, le 3 mai à l’Arena. En gagnant, on mettrait ces équipes à distance. On peut aller chercher plus. »
C’est votre sixième saison à Poitiers et vous avez tout connu : les play-offs en 2019, les saisons galère, la remontée en Pro B... Dans la hiérarchie, où se situe cette année par rapport aux autres ?
« Je la mettrais en numéro 1 pour le contexte. Nous venons de monter et la manière dont on joue est très bonne. Personne n’aurait pensé qu’on en serait là aujourd’hui. Le groupe vit bien et les résultats suivent. Si je devais finir sur une participation aux play-offs, je serais content car c’était un objectif de remonter avec Poitiers et de maintenir le club en Pro B. »
Est-ce que ça signifie que vous quitterez le PB fin juin ?
« Je ne sais pas, je suis en fin de contrat à la fin de la saison. Il n’y pas de volonté de ma part de ne pas prolonger mais il peut se passer plein de choses dans le basket. »
Vous avez rencontré des problèmes physiques en début de saison. Comment allez-vous aujourd’hui ?
« J’ai effectivement eu des douleurs au tendon d’Achille qui sont résolues aujourd’hui. Après, au-delà de mes pépins, je pense que l’équipe avait besoin d’être réajustée, que le recrutement (de Mohamed Diawara, arrivé en décembre, ndlr) ne servait pas juste à palier mes soucis de santé. Les cartes ont ensuite été redistribuées et j’ai eu moins de responsabilités... »
Votre temps de jeu
a diminué(*). Est-ce difficile à accepter en tant que capitaine ?
« Je reste un joueur d'équipe, c’est mon tempérament. Je suis un peu frustré par moments, car j'aimerais apporter plus sur le terrain. Mais je me contente de ce qu’on me donne. Je préfère que ça se passe bien collectivement plutôt que je sois performant et que l’équipe ne gagne pas. Maintenant, je pense être encore légitime auprès des gars. J'essaie de montrer l'exemple, d’avoir toujours une bonne attitude. »
Vous avez marqué le panier de la gagne à Fos (96-98, ap). Racontez-nous ce tir...
« Il n’y avait pas de système très précis sur cette action. Luka (Rupnik) était marqué, je me retrouve avec la balle et quelques secondes à jouer. Au feeling, je fais une feinte qui fait sauter le défenseur, je me décale et je prends le tir. Ça rentre, tant mieux ! J’étais sur le banc depuis un moment mais j’avais quand même marqué deux paniers à 3pts avant... »
Où en êtes-vous de votre projet de reconversion ?
« Il me reste encore un an de master en management à l’EM Lyon pour décrocher un diplôme de niveau bac +5. Je me rapproche de la fin de ma carrière mais j’aimerais encore jouer un an au basket. En parallèle, je suis associé dans une entreprise de sécurité au Mans qui emploie une vingtaine de personnes et se développe bien. »
(*)16,8’ en moyenne contre 26,9’ en 2022-2023 en Nationale 1. Ses moyennes de points (3,7 contre 7,8), de rebonds (2,5 contre 4) et de passes décisives (1 contre 1,8) ont baissé en conséquence.
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