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A 25 ans, Pierre Djanikian est incollable sur l’univers Pokémon. Et pour cause, il possède près de 10 000 cartes à collectionner de la licence.
« Attrapez-les tous ! » Le slogan Pokémon est presque un objectif de vie pour Pierre Djanikian, collectionneur de cartes de l’univers japonais. Dresseur, même ! Né en 1998, il fait partie de la génération qui a grandi avec la licence. « La passion vient de l’enfance et, aujourd’hui, ce sont des souvenirs que je collectionne », explique le Poitevin. Nostalgique des échanges de cartes dans la cour de récré, Pierre est retombé dans la « Pokémania » il y a quelques années. « Comme beaucoup de jeunes de ma génération, j’avais vendu mes cartes dans des brocantes. En 2020-2021, il y a eu un vrai retour du phénomène et je m’y suis replongé. » Attentif à la moindre rayure, le collectionneur achète ses cartes auprès des particuliers mais attention, uniquement celles « en très bon état ». Lesquelles l’intéressent le plus ? Sa réponse est claire. « Ce sont uniquement celles de la première génération avec les bordures jaunes. » Fabriquées à la fin des années 1990, les images de Pikachu, Dracaufeu ou autre Tortank sont en effet très recherchées par les amateurs. En expert averti, Pierre écume les brocantes et aime se laisser surprendre. Aujourd’hui, sa collection avoisine les 10 000 cartes !
Un regard d’adulte
Les Pokémon, une passion d’ado ? Pierre veut casser les préjugés. « Adulte, on saisit davantage la valeur des choses. On ne rassemble plus nos cartes avec un simple élastique, on achète des protections pour en prendre soin. Je pense que c’est ce qui montre que l’on sort de l’enfance. Et puis nous pouvons mettre plus d’argent dedans », explique Pierre. En grandissant, il ne s’agit donc plus d’avoir la plus forte des cartes mais la plus rare et… la plus rentable. « Notre budget nous permet d’accéder à une autre dimension. On peut collectionner l’inaccessible, des pièces très rares ou même uniques. Je cherche ainsi des cartes que j’ai eues entre les mains pendant mon enfance mais également celles que je n’ai pas pu avoir. J’ai aussi des boosters de l’époque, encore scellés ou vides. » A l’instar d’autres collections, les cartes Pokémon demandent un investissement financier mais peuvent aussi rapporter gros. Pierre comptabilise ainsi « entre 400 et 600 cartes rares dont certaines atteignent une centaine d’euros ». Depuis un mois, il a la chance de vivre de son violon d’Ingres. Gérant d’une boutique d’achat et de vente de cartes dans le centre de Poitiers, Pierre Djanikian partage ainsi sa passion pour le plus grand bonheur de ses clients.
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jeudi 21 novembre