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L’orchidée, la seconde nature de Bernard Renault
Catégorie : Côté passion Date : mardi 23 janvier 2024Membre de la Société française d’orchidophilie de Poitou-Charentes–Vendée, Bernard Renault est un véritable passionné des orchidées depuis près de dix ans. Incollable sur le sujet, il déplore les dégradations et tente de protéger les stations.
Des orchidées, Bernard Renault pourrait en parler pendant des heures. Le passionné a fait la rencontre de ces fleurs mystérieuses il y a sept ou huit ans. « En fait, elles sont venues à moi en poussant près de mon domicile », explique-t-il. Une chance pour cet habitant de la Vienne, féru de biodiversité et de nature. Ce qui l’émerveille, en plus de sa beauté, c’est l’intelligence de cette plante : « Les orchidées ont des stratégies de reproduction très élaborées, elles peuvent imiter les abeilles femelles jusqu’à prendre leur parfum ! Grâce à cela, les abeilles mâles se précipitent pour polliniser. »
Ses préférées ? Celles de la région
Bien qu’il affectionne les 25 000 sortes d’orchidées, le retraité reste un amateur des variétés régionales. « C’est une folie douce qui dure deux mois », s’amuse-t-il. En effet, en ne poussant qu’à la fin du printemps, les spécimens de l’Hexagone attirent les patients. Pour ceux qui ne veulent pas attendre, il y a toujours les orchidées exotiques. Mais celles-ci, Bernard Renault préfère les admirer à défaut de les faire pousser. « Il faut toute une installation chauffée... » L’orchidophile en découvre régulièrement auprès d’un exposant très apprécié du Salon de l’orchidée de Montamisé (lire plus bas), ou au cours de ses voyages. Certaines arrivent même jusque dans la Vienne, « sans doute la preuve du réchauffement climatique ».
Victimes de leur succès et de la modernité, les orchidées sont aujourd’hui en danger. « Pour les préserver, il y a un secret de polichinelle autour des lieux et des stations. » En effet, les amateurs maladroits et le défrichement impactent énormément les plantes. Le souhait de Bernard Renault serait de créer des zones de protection et « de passer des contrats avec les exploitants ». Son conseil pour les amateurs d’orchidées en pot qui fleurissent rarement ? « Mettez une croix avec du scotch à l’endroit où le pot se trouvait la dernière fois où elle a fleuri ! »
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