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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Comment jugez-vous votre début de saison, collectivement et individuellement ?
« On avait bien commencé avec deux victoires en trois matchs, mais on a enchaîné six défaites qui sont très frustrantes car on n’a jamais été très loin de nos adversaires. Il y a un peu de frustration. Ça se joue souvent sur des détails. On en parle entre nous, en essayant de garder de la détermination et de la motivation. Mais on a un mois de décembre chargé avec quatre déplacements… »
Et à titre individuel ?
« Je manque un peu de régularité, même si j’ai fait quelques bons matchs. Disons que quand l’équipe n’est pas dans une dynamique positive, c’est compliqué de tirer son épingle du jeu. Le coach attend de moi que j’apporte de l’impact dès mon entrée, en défense et au rebond. »
Vous êtes arrivé à Gries-Souffelweyersheim en février 2023 après quelques mois seulement au Portel. Pas de regrets d’avoir quitté Poitiers ?
« L’opportunité de signer au Portel s’est présentée assez tôt, il fallait la saisir. Quand le train passe, il faut monter dedans !
Si j’avais eu un peu plus de temps pour m’adapter, je serais peut-être resté. Mais l’équipe a démarré par six défaites d’affilée et le coach s’est reposé sur des cadres, ce qui est normal. Malgré cela, j’ai beaucoup appris, d’abord parce que j’ai pu jouer avec des gars comme Benoît Mangin qui a une énorme expérience, Nadir (Hifi) qui était en train d’exploser, un intérieur monténégrin qui m’a montré plein de choses… Au final, Le Porel m’a ouvert les portes de la Pro B. »
Quels souvenirs gardez-vous de votre saison à Poitiers, en Nationale 1 ?
« C’était ma première vraie saison professionnelle, avec un groupe stable. Je reconnais que j’avais un peu sous-estimé le niveau de N1. Maintenant, je garde beaucoup de souvenirs et je ne retiens que du positif, même si on n’a pas fini comme on aurait voulu. La saison a quand même été incroyable avec quatorze victoires d’affilée, la première à l’Arena…Je suis toujours en contact avec Mattéo (Legat), Marius (Chambre), Jim (Seymour), Kevin (Mendy), Alexis (Dargenton)… On prenait énormément de plaisir à jouer ensemble, ça se voyait, non ? J’aurais vraiment voulu jouer à l’Arena vendredi car j’étais blessé quand la salle a été inaugurée. Mais Saint-Eloi, c’est bien aussi, la salle peut être bouillante. »
L’objectif est-il de retourner en Betclic assez vite ?
« Mon objectif est plus élevé que de jouer en Betclic, j’aimerais jouer en Euroleague. Là, j’ai signé deux ans à l’ASA, on verra comment je progresse. Toutes les semaines, je regarde l’Euroleague, où pas mal de pivots français s’illustrent, Moustapha Fall, Joffrey Lauvergne, Matthias Lessort… Ça passera par du travail, du travail et encore du travail. »
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