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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
L’Aquascope prend forme. Le bâtiment est debout, les bassins sont creusés, les toboggans livrés. Lancé fin 2022, le chantier est « dans les temps » selon Pauline Ravry, cheffe de projet, bien qu’il reste encore beaucoup à faire. « Cette nouvelle offre, plus intergénérationnelle, vient en complément des autres, avance Rodolphe Bouin, président du directoire du parc. On cherche à réinventer le concept de parc aquatique avec l’ADN du Futuroscope et c’est pour l’heure le plus gros investissement jamais réalisé (60M€) ».
La première zone, baptisée « sensation », sera la plus dynamique. Un grand bassin, dont une partie avec vagues d’intensité variable, accueillera les débouchés de sept toboggans. Il y en aura pour tous les goûts : le classique allongé, la version alternative avec tapis, mais aussi des conduits plus larges pour des descentes en bouées à deux ou quatre personnes. Le plus sensationnel sera certainement le rocket, un toboggan au départ à la verticale grâce à une trappe qui s’ouvre sous la personne. Ils seront tous accessibles via une tour centrale de 18m de haut. La zone accueillera également un bar, un accès à une terrasse extérieure l’été et même un piédestal prévu pour accueillir un DJ.
Les enfants auront, eux, un espace dans la zone « divertissement » adjacente. Elle accueillera trois toboggans, des jeux d’eau, une pataugeoire ainsi qu’un labyrinthe aux effets inspirés du miroir d’eau de Bordeaux.
Le dernière zone, « immersion », sera « la plus inspirée du concept du Futuroscope, avec effets d’eau et numériques », indique Pauline Ravry. Dans une ambiance plus intimiste, les visiteurs pourront profiter de courts-métrages originaux sur l’histoire de la mascotte de l’Aquascope, Kraki, un poulpe-alien. Ils seront projetés sur les parois d’un grand bain à remous qui fera office de salle de cinéma, mais aussi… au fond d’un bassin, équipé d’un écran LED. « Les effets d’eau se joueront en fonction de ce qui se passe à l’écran. L’évolution dans différentes zones permettra aux baigneurs de connaître le dénouement de l’histoire. »
Enfin, une rivière calme de 350m2 fera le lien entre les trois zones, en serpentant entre toutes les installations. Il sera possible de la rejoindre ou la quitter à sa guise par les différents accès.
Au sujet de la date prévue d’ouverture, le 7 juillet prochain, Rodolphe Bouin est confiant. « Les 45 maîtres-nageurs sont en cours de formation. Ils sont indispensables pour assurer la sécurité d’un tel complexe. Le finir dans les temps est déjà une prouesse. Beaucoup de choses sont nouvelles pour les équipes. » L’Aquascope entre dans le plan d’investissements amorcé en 2020, soit plus de 300M€ au total. La plaza quasi terminée -il ne reste que la végétalisation des sols- créera un lien harmonieux entre les différents ensemble (Futuroscope, Aquascope, ZerOGravity, Arena et les hôtels). Avec une jauge de 1 500 visiteurs par jour, jusqu’à 1 700 l’été, l’Aquascope entend bien augmenter l’afflux de visiteurs sur le 4e parc le plus fréquenté de France.
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